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Si tu avais 30′ de vie en plus, qu’en fais-tu ?
Si tu as 30’ de vie en plus, t’en fais quoi ?
Tu poursuis le bon aloi
Tu ôtes tes oripeaux qui sont sur toi ?
Tu choisis une autre voie ?
Il te reste Toi
Mais c’est qui Toi ?
Ben c’est moi !
Mais t’es qui toi ?
Bah, je sais pas…
Mais j’ai marqué mes pas
D’une semelle qui dans ma vie traça
Ce que j’ai pensé être mon aura
Bah, tu vois
Ton vide est là
Parce que tu ne donnes pas le La
Et que pour n’être que le seul ici-bas
Sans famille, amis et cancrelats
Seul, tu subiras
Dans ton ultime sommeil
Avec 30’ sans éveil
Tu as écarté une treille
Celle où tu ne danseras pas
Sur un rythme de salsa
Qui transcendera ton trépas
Je suis Gilets Jaunes
Un gouvernement sauvé
Par l’imbécillité
De ses administrés
Des gilets jaunes
Qui après avoir trop forcé sur le petit jaune
Se trompent de cible
Avançant avec leur bible
Celle de leurs revendications
Il dépose un étron
Pour que leurs frères du bas
Glissent au moindre pas
Pour gagner leur pitance
Des doléances
Qui frappent à côté
De l’Elysée et son Assemblée
Kerouac peut pleurer
Sa route est encombrée
De crétins en gilet
Le ridicule finit toujours par tuer
Porter son regard
Un œil vers la gauche
Un œil vers la droite
Que vois-je derrière
Qui exprime mon en face ?
Rien qu’une cécité
Dans laquelle je suis né
Pour voir le monde
En croyant que la terre est ronde
Porter…..
Ton tailleur t’as demandé
D’ausculter, où tu portes
Comme si ton sexe avait un endroit
Pour procréer
Lorsque ton pantalon est baissé
L’humanité peut-elle vivre sans Dieu
Que je sois digne
En me prosternant
Pour éviter mon dedans
Et son espace délétère
Cette ligne veut, que je sois un pénitent
Divisé, en maugréant
Sans retour vers le loin de mon existant
Qui est un cap vers le néant
Du coup je m’appelle
Dans le défaut de ce rappel
Que j’imagine cruel
Et qui n’est que mon réel
Et ma raison s’interroge
Aux pieds de mon horloge
Dans une foi qui ne trouve pas sa loge
Dépourvue d’éloges
« Comment me développer
En embrassant un faux dilemme
Et partager sans fin
Avec tous les humains ? »
Seul
Sans espoir divin
Seul
Avec mes deux mains
Je vois au cœur du fruit
Qui ronge mes nuits
Que le binaire n’a plus d’envie
Dans ce que je suis
Inside me
Nous nous sommes compris
Nous sommes vers l’uni
Sans dichotomie
Et je te tutoie
Toi et l’extérieur de mon dedans
Pour trouver une voie
Dans ce qui me reste de temps
Son métier, c’est sa passion
Patron
Des vignerons
St. Vincent nous te louons
Du nectar
Issu de tes hectares
Tu te conformes a de l’art
D’autres malveillants
Ont compris le diamant
Qui mise sur le temps
Qu’importe
Tu seras le métier qui rapporte
Qui frappe à ta porte
Une fois de plus
Ta spontanéité
En croyant dans des émois
Sera ton abusus
Une certaine lassitude, un furieux doute
Avec mes yeux en diamant
Je suis le regardant
D’un monde éprouvant
Que j’ai séparé en instants
Entre plaisir et désespérant
Ma vie n’a plus qu’un tenant
Pour vivre l’instant
Qui est, soit noir, soit blanc blanc
Désolant…
Car je vois dans l’iris de mon étang
Languide et lent
Que je suis souffrant
Alors, je jette ma vie au temps
Pour rire dans l’ouragan
Qui est maintenant
Car, je suis vivant
Malgré ma rage dedans
Sans « dentiste » compétent
Du souci à se faire pour le Brésil ?
Radicocratie
C’est peut être notre survie ?
Comme nous sommes incapables
De trouver l’amiable
Entre, rigidité
Et liberté
Les extrêmes prospèrent
Sans jachères
Utilisant l’homme et ses faiblesses
Dans le limon de ses bassesses
Il nous faut réinventer
Une politique sans piété
Loin de l’océan des peurs
Où l’humain n’a pas sa demeure
C’est dans cet élan qu’il nous faut surseoir
A ceux qui usurpent notre vouloir
Comme de présenter des messies espérés
Qui montrent le bout de leur nez
C’est nous qui devons
Répondre en notre nom
À cette nouvelle création
Qui portera un nouveau nom
Charles Aznavour et les trompettes de la renommée
Sous le grand Charles
Débute le petit Charles
Même si tu tirais sur lui
Pour Tobrouk , il prenait le taxi
Et il faisait le tour des langues
Qu’il n’avait pas dans sa poche
Pour initier un big bang
Chez les peuples qui lui étaient proches
Avec ce rôle d’ambassadeur
Qu’il acceptait avec candeur
Et qui avive nos pleurs
Aujourd’hui c’est la petite Edith
Sa marraine qui l’invite
À rejoindre sa suite
Dommage pour l’Arménie
Et tous les pays
Où il chanta l’envie
L’envie d’être grand
Parfois dissonant dans son chant
À bientôt Aznavourian
Mutation et Éducation Nationale
Devant mon encrier
Où mes plumes n’étaient pas lissées
Je redoutais la punition
Mon erreur était la faute
Comme une lame haute
Se brisant sur mes côtes
Cet univers m’a stoppé
Car je voulais être aimé
Pour ma singularité à étudier
Alors une question s’est posée
Pourquoi, accepter
Une dictature de suiveur né ?
Sous le joug du pouvoir exercé
Par des religieux prosternés
Devant l’autel de la sévérité
Leur dogme de la souffrance
M’empêchait de réfléchir avec bienveillance
Même dans les moments d’émergence
Avec les neurosciences
Nos cerveaux ont de l’importance
Pour apprendre dans nos circonstances
À être en confiance
Dans l’éducation tout est remis
Pour ne plus être un soumis
À une autorité flétrie
C’est plutôt devenir autonome
Libéré d’autochtones
Qui définissent des normes
Si je comprends comment j’apprends
Je suis libre de l’apprenti errant
Et je sais utiliser les vents
L’enfant en soi
Sous ton manteau de soie
Ton enfant est écrasé
Celui que tu portes en toi
Depuis tant d’année
Reçu comme un passager
Sans une réelle volonté
C’est un essieu errant
Sur ta route en cadrant
Tu l’as sur tes épaules
Sans qu’il soit un fardeau
Mais tu l’enfermes dans ta geôle
Sous l’ordre de tes sanglots
Tu crois qu’il tourne
Sous l’attraction de ta roue
Mais il s’enfourne
Dans tous tes trous
Il finit par émerger pour l’exemple
Des disparus de ton paradis
Dans l’origine de ton temple
Dont tu t’enivres des fruits
« Des goûts et des couleurs, on ne discute pas !
Chaque jour, tu plonges
Sans ta serviette éponge
Quand tu sors du bain des songes
Un noir fluo te ronge
C’est la sérendipité !!
Mais cette fois inversée
On a cherché pour trouver
Le mensonge à diffuser
Et, toi en bon gogo
Quand on te dit « Go »
En flattant ton ego
Tu fonces en détournant l’embargo
T’as du nouveau
T’es noir de peau
Mais surtout, fluo
Alors tu te retrempes dans l’eau
Au summum de l’idiot
Métro, boulot, dodo, …
Revenu de nulle part
Ce paysage ne disparaîtra pas
Après mon départ
Après mes regards
Il s’allongera,
Au gré de nouveaux pas
S’alanguira
Attendant de se faire voir
Moi, absent,
Il aura un nouvel amant
Attiré tel un aimant
Que pourtant il quittera
Encore une fois….
Les tsunamis affectifs …
Ce vent dans les arbres
T’a-t-il inspiré
Pour graver dans un marbre
Ton sperme libéré ?
Ma mort t’a envouté
Pour satisfaire un oedipe inversé
Mais je crois que tu t’es trompé
Prendre ta place n’était pas ma volonté
Aujourd’hui, tu es disparu
Mais je sais traverser la rue
Et, lorsque ta souffrance s’écarte
D’une vie jouée aux cartes
Je dois prendre la relève
Comme un roseau qui se lève
Etre la nouvelle fève
Pour trouver une nouvelle Eve
Sur cette galette de vie
Les yeux bandés sous la table
Tu m’as toujours surpris
A devenir reconnaissable
Génipapa…..
1er août, le jour du dépassement
Avec notre empreinte…
Il nous faut une terre enceinte
Pourvu qu’elle ait des jumeaux
Pour s’acquitter de nos maux
Avec notre empreinte…
Il nous faut une sainte
Qui nous tend son manteau
Malgrė la montée des eaux
Avec notre empreinte…
Notre vulgarité pointe
Tel l’étoc au dessus des rouleaux
Gare à notre bateau !!!
Sans notre empreinte…
Nous vivrons sans crainte
Hasard quantique, et bis repetita
S’il pouvait y avoir
Une fuite d’en haut
Pour savoir
Comment rigidifier mes os
Ils sont comme mon Manoir
Friables tel un ado
Je pourrai enfin entrevoir
Un été sans radeau
Mais pas d’arrosoir
Même pas un filet d’eau
Je ne saurai rien ce soir
Une fois de plus….rideau
Grosse fatigue, cause fuites en série
S’il pouvait y avoir
Une fuite d’en haut
Pour savoir
Comment rigidifier mes os
Ils sont comme mon Manoir
Friables tel un ado
Je pourrai enfin entrevoir
Un été sans radeau
Mais pas d’arrosoir
Même pas un filet d’eau
Je ne saurai rien ce soir
Une fois de plus….rideau
Et si toujours ?
Vacarme d’enfer
« C’est magique, hein ? »
« Qu’est ce tu dis ? »
« C’est magnifique, non ? »
« J’entends pas !! »
« C’est super d’être là »
« Quoi ? »
« Rien, c’est le souvenir qui restera »
« Vraiment j’entends pas »
« C’est le son du partage que l’on retiendra »
– Vacarme du paradis –
Les petites mains
Sous les toits mansardés
Laborieuses, elles vont opérer
Pour sortir des robes de princesses
Qui vont serrer les fesses
Elles joueront aux dés
En perdant leurs idées
Sous une despote chef d’atelier
Elles connaissent leurs patrons
Comme une dentelle brodée
Dans des lames de fond
Elles ont tout touché
Des soieries fines égarées
Aux tulles boursouflées
Elles unissent leurs cœurs
Pour créer la nef du sauveur
Avec leurs mains abîmées
Par des gestes obstinés
Elles savent dans leurs pleurs
Que toutes les fleurs
Reviendront au créateur
Qui oubliera leurs saveurs
La vie devant soi
Calendrier rageur
Une date donne ma naissance
Je me devais d’être à l’heure
Pour laisser vieillir mes sens
Dans l’usage de cette ferveur
C’étaient faveur et félicité
Sous un sein pour me protéger
Sous les temps de grandes chaleurs
J’ai fermé mes paupières
En écoutant la voix de mon père
« Tu as toute la vie devant toi »
Et j’ai cru avoir un toit
Pour me blottir dessous
Sans prendre de mauvais coups
Durant ces longues années
Où mon cerveau était en apnée
Avec des lendemains qui recommencent la même journée
Pourvu de respirations alternées
J’humectai ma bouche
J’humectai mon visage
Face à mon âge en bouche
Ces paroles ne furent qu’adage
D’autres vies sont devant mon aura
Dans cette course du rat
Elles sont ma souche
Dans laquelle je me couche
Jaillissant de mon tombeau
Sous la lune du haut
La mort est derrière moi
La libération de la parole et les secrets
Silence…
Me dit l’ange
Avec sa phalange
Posée en haut de mes lèvres
« Qui dit mot se méprend
Et se perd dans son innocent »
L’ange poursuivant…
« Ne révèle pas le secret
Ils ne sont pas prêts »
Chut !!!
Me dit l’ange
« Retourne dans ton lange
Celui qui t’effraie »
Ôtant son doigt de ma gouttière
Je ne pouvais pas dire le vrai
Je n’étais pas fier….
Meghan a péché un prince
Toutes les têtes n’ont pas été coupées
Dans les royautés
Nostalgie des richesses étalées
Ce samedi, le monde s’est arrêté
Des millions d’humains à s’extasier
Devant un show à gerber
Plus de morts dans les lycées
Plus de palestiniens tués
Plus de grèves pour nous faire échouer
Plus de viol d’un Besson étonné
Rien
Plus rien
Juste un carrosse doré
Et des crétins fascinés
Assez !!!!!
Ah, le souci de l’expérience client !
Sur le carrousel
J’ai choisi le cochon
Avec sa queue en tire bouchon
Pour me mettre en selle
Au son de la cloche
Je me suis mis à tourner
Sur le tournebroche
Comme la proie désignée
Bonus sur la queue du Mickey
Que je devais tirer
Mais je suis resté à quai
Un peu dépité
Je n’aimais pas ces loteries
Où je n’étais pas sûr de gagner
Elles me rendaient aigri
Je voulais juste être humainement traité
Gros coup de fatigue !
À mener des guerres picrocholines
Tu finis par manquer de gazoline
À arpenter des murailles de Chine
Tu uses tes bottines
Mais, qu’est-ce que tu imagines
Que t’es en surcharge de dopamine ?
Non, il y a de la calamine
Et même avec tes amphétamines
Tu feras l’arrêt aux latrines
En lisant un magazine
Mais, c’est pas cette fatigue mesquine
Qui t’empêcheras d’écrire sur ton carnet en moleskine
Il fallait absolument que nous nous rencontrions
Lève-toi et vole
Allégé des symboles
Plus de chaire en monopole
Tu es enfin séparé du sol
Aérien, tu flottes
T’enveloppant de nuages
Libéré de tes bottes
Tu apprends une nouvelle nage
Sans ce corps de souffrance
Qui aime les ambulances
Tu voles avec élégance
Vers ta nouvelle naissance
Plus rien pour te retenir
Dans tes meurtrissures
Mais des visages pour applaudir
Ta liberté en bouture
Complices du génocide des kurdes syriens
Peut-on être concerné
Par toutes les causes désespérées ?
Avachi devant nos idées
Cela suffit-il d’être consterné ?
Doit-on renier sa culpabilité
Dans une realpolitik dévoyée ?
Tout le monde est légitime
Face à son intime
Au bout du compte
C’est le nombril qui se la raconte
Quand la petite aiguille est absente
L’heure n’est plus flagrante…
Tellement difficile de rester calme et lucide
Mon visage caché dans mes mains
Des sanglots montent de mon chemin
Peut-être des rancoeurs
Qui vident mon cœur ?
J’avais espéré une broderie
Faite au point de riz
Je ne vois qu’un paillasson
Où mes pieds se défont
Je me vautre dans mon impuissance
À éloigner cette bectance
Et je souffre de cette souffrance
Parce que j’ai quitté mon enfance
Pour rencontrer l’accessoire
Assis sur ma balançoire
Alors mon humeur défouraille
Pour l’estocade finale
Une épée de bois
Alors qu’il me faut la foi
Insultes et guerre des sexes
Langage ad hoc
Pour innerver la coque
Fissurée de l’Animus
Devient un habitus
L’homme est dans la femme
Redoutant sa gamme
L’empreinte d’un genre de corps
Au fond de l’Ombre
Lui permet de vivre encore
Dans la pénombre
Mais, c’est dans la lueur
Qu’il parvient à vaincre ses peurs
En explosant l’angoisse légitime
De ne plus être la victime
D’un pénis rentré
Qui est le cœur de sa cité
Histoires de synchronicités
Sors de ce corps de logique
Rejoins l’énergie psychique
Vis la relation entre matière et psyché
Nouveau chemin où tu peux marcher
Sans rechercher à l’effet, sa cause
Dépasser ta vie sous hypnose
Expurger les coïncidences
Et, s’offrir une nouvelle danse
Avec des rencontres qui comptent tant
Séparées de l’espace et du temps
Se blottir loin du nid de la logique imaginaire
Comme un naufragé sauvé de l’arbitraire
Refuser le sens rassurant
Et recevoir ce que le sacré te tend
Viens dans l’indivisibilité du Tout
Et, comme il est partout
Toi aussi, sans ce foutu hasard
Tu rencontreras « tes » Bernard(s)
Faire ce que l’on aime vraiment
Sculpter nos regrets
Pour affiner nos portraits
Dans un monde parfait
Demeure vain
Devant le mot fin
Laissons tomber la Persona
C’est elle qui cause les traumas
En donnant ce que l’on ne veut pas
Faisons germer nos destins
Pour les prendre en mains
En sortant du septentrion
Pour que nous rencontrions
Notre propre région
Il n’y aura plus de demain
Façonné au burin
Une simple faim de vie
Pour garantir nos envies
Sans donner de préavis
Juste suivre notre chemin
En sortant du souterrain
Que vaut la vie d’un Homme ?
Consumérisme
Jusqu’à l’étranglement
Jusqu’au dernier tremblement
C’est à moi de fixer le prix
De ce qui reste à priori
De mon ébauche de vie
Je vais la rendre de toute façon
Elle ne m’appartient pas
Je suis en location
Jusqu’au trépas
J’échapperai à ma valeur
Quand sonnera la dernière heure
Plus de Patrie
Pas vu, pas pris…
Drogue et sexe dans le PIB
Sex n’ Drugs n’ Rock n’ Roll
Les guitares sont bien molles
Cachées sont les aréoles
Restent quelques fumerolles
Tout est tarifé
Tout est greffé
Sous la baguette de la bonne fée
Dans le PIB
Les Produits Intérieurs du Bonheur
Fugaces fussent-ils
Nous rendent notre lueur
Dans l’Economie de l’inutile
Nous regardons la croissance
Depuis notre naissance
Mais, nous fait-elle grandir
Sans acquérir ?
En marchand de ce que je suis
Dans l’univers des produits
Ce n’est plus le cœur qui s’épanouit
C’est le gain qui est ma nuit
Nos émotions : traîtresses ou alliées ?
L’émotion c’est « mettre en mouvement »
C’est dans sa racine
Toute Latine
Qu’elle puise son dénuement
Que cela vienne du limbique
Ou du reptilien
Nous en sommes amnésiques
Et, cela nous va bien
Je crois apprivoiser ce reflux
Pour ne pas m’attacher
L’émotion n’est qu’entrevue
Avec mes yeux froncés
Elle n’est qu’un nuage de pluie
Je déciderai du moment
Pour déchirer l’étui
Et passer au suivant
Pour en parler
Sans pour cela la cacher
Nul besoin de la zone
De la barre des émoticônes
Je ressens et je lâche
Je dis et je me tais
Rien qu’un flash
Pour retrouver la paix
Peut-on apprendre à une vache à voler ?
On te donne trois balles….
Tu coupes ton Téléphone
Tes cheveux grisonnent
Tu vises l’extra-ball
Tu tires vers toi
Puis, tu relâches
La bille roule sur le bois
Ah, la vache….
C’est flippant
Cette sphère qui toujours descend
Que tu remontes tout le temps
Tu deviens un tarzan
Ajustant la trajectoire
Vers la target
Et tu veux y croire
Mais le Tilt te guette
Flipper n’est pas qu’un dauphin
Tu vas arriver à tes fins
Avec ce champignon malin
Mais c’est Tilt, ton chemin
2017, le Noël de la rébellion
Devant les éléments du Surmoi
Ces méandres me gavent
Pas envie de cheminer dans le droit
Pour devenir une épave
Faire émerger ma part d’Ombre
L’apprivoiser et être fier
Rejeter ce qui m’encombre
Aller vers le clair
Rien à justifier
Devant l’iniquité
J’ai le droit
A ce que l’on me doit
Dehors les interdits
C’est ce que je me dis
Pour vivre ma Vie
Un déjeuner en tête-à-tête
Le hasard est une nécessité
Pour l’homme dans son incongruité
Cela lui permet d’espérer
Pouvoir se repérer
Dans le vide de sa vie
Et d’être enfin servi
Utilisant un petit cube
Il cherche à sortir du tube
Préférant le six ou l’as
Pour sortir de l’impasse
Il sait qu’il pourra le relancer
Pour ne plus être blessé
Mais il s’est trompé
Il a pris le dé à coudre
Et, il ne pourra que recoudre
Des moments de vie estompés
Rumeur, canular, légende urbaine,…
Connaissez-vous l’homodébilus ?
Vous le croisez souvent dans le bus
Il cumule d’être un crétin
Et de distiller sa bile dès le matin
Sur son réseau préféré
Pour revendiquer son droit d’exister
Avec son mouchoir en clavier
Il lui faut un hoax à ronger
C’est un enrhumeur
Sa bile vient d’une tumeur
Car il n’a plus de foi
Et vomit n’importe quoi
Quand vous le croiserez
Il n’y a pas à hésiter
ÉTEIGNEZ VOTRE PC
La traque à tous les signes d’oppression patriarcale
J’voudrais pas dire
Mais c’est à mourir de rire
De tout arrondir
Mais c’est déjà sexuel
De parler d’arrondi sensuel
Ma maman est une mater
Plus le droit de regarder mes repères
Bien monter l’escalier
Est trop cavalier
Les marins n’auront plus de bitte
Pour s’amarrer au licite
Plus de wagon de queue
Avec un quart de queue
Plus de culbute
Que l’on m’impute
Ne plus embrasser ma carrière
Plus de recette de pissaladière
Plus d’annales du Bac
Pour réviser tout ce micmac
Plus d’oignons
À faire péter le trognon
Plus parler de cons
Et, ça c’est vraiment con
Car ils le sont vraiment
Avec leurs aboiements
De chiens déments
Si naître était mourir, mourir serait-il renaître
Sur la balance en pesé
Je ne fais que 21 grammes
Autour de moi, c’est le drame
Un drôle de bébé
McDougall avait raison
Le corps n’est qu’une maison
Et finira poussière
Énergie à sa manière
J’attends la sinécure
Pour poser ma candidature
J’espère ne pas m’être trompé
Dans ce corpus enveloppé
Si léger, je ne fais pas le poids
Mais…sans foi ni loi
Ma carrière
Ne sera pas dans la matière
Exister ou pas
N’est qu’une vision humaine
Je ne connais pas le trépas
Je migre tel le pollen
Rien ne deviendra
Car tout est là
Toujours dans l’ici-bas
L’espace me rattrapera
Fonctionnaires, je vous aime moi non plus !
Lourdeur administrative
Permet d’occuper l’active
Bannissons les directives
Les notes explicatives
La paperasserie évolutive
Qui renie nos initiatives
Passons à l’offensive
Répondons par la négative
Aux sollicitations vindicatives
Qui sont censées être putatives
Disons NON aux prérogatives
Notre vie est inventive
ISF – IFI : des logiques d’ENAC
Ce matin,
Je ne sais pas ce qui m’a pris
Je voulais être un sans abri
Vers la porte de Pantin
Enfin, je n’avais plus rien
Pour me faire taxer
Au Tribunal des Biens
J’étais relaxé
Je n’avais plus de moyens de fortune
Tout comptait pour des prunes
Plus de signes extérieurs de richesse
Rien à donner aux Princesses
J’avais déjà eu le réflexe
De me débarrasser de ma Rolex…
De la prestation compensatoire de mon Ex
De tous biens connexes
Maintenant,
Il me reste les signes de richesse intérieure
Et ce dernier bonheur
Leur est répugnant
Je suis enfin libéré
De toujours payer
De ne pas montrer
Je me suis retrouvé
Aux armes, citoyens !
Demander à Robespierre
Légèrement sanguinaire
De revenir, n’est pas fait pour plaire
Se réclamer de la pensée de Chavez
Met mal à l’aise
Plus si affinités avec Maduro
Manque la fidélité à Castro
Le baiser pleine bouche à Pol Pot
Comme si c’était un pote
La copulation crapuleuse avec Staline
Avec les orgues qui couinent
Les Insoumis à l’intelligence
Prenons de la distance
Avec cette pire engeance
Qui inocule le rance
Ainsi va, puis s’enfuit la vie
J’allais me voir dans mon centre
Bien au-delà de mon devoir
Loin d’un reflet de miroir
Parfois si rassurant
Quand il efface les rides du présent
Et mes tourments…
Je devais rendre visite à ma nostalgie
Pour stopper l’hémorragie
Et, retrouver la magie
Merci marché de Provence
Me procurant en abondance
L’extrême bombance
Je recrée mon enfant
Qui face à sa maman
Dit : « Je veux maintenant »
L’enfer des listes
Comme le cruciverbiste
Ou le bon moine copiste
Tu es obligé d’être dans les cases
Limiter ta pensée, tes phrases
Ne pas croire que tu existes
Que tu es un alchimiste
Que tu peux transformer les bases
Faire voler ton toit d’ardoise
N’avoir ou n’être sur aucune liste
Même si celle de Schindler était pacifiste
Reste la plus belle ouverture
Pour absorber la Nature
Irma est la punition de l’opulence
Elle n’est pas douce quand elle danse
Elle frappe contre notre arrogance
Elle te renvoie à ton essence
Les aventures de Bibi et Manu
– « Hé Manu, tu descends »
– « Pour quoi faire ? »
– « Hé Manu descends »
– « Bah, ouais je descends dans les sondages »
– « Mais t’es qui toi ?
– « J’suis ta Bibi et on va faire le nouvel album »
– » Comment qui va s’appeler ? »
– « Manu et Bibi change le pansement au lieu de penser le changement »*
*Merci à Francis Blanche
Corse : résister ou pas à l’appel d’une sirène …
C’est mon odyssée
J’en rêvais depuis le lycée
Dans la fougue d’Ulysse
C’est là ou je me glisse
Le périple me reconnaîtra
Sans figattelu sous le bras
Polyphème est derrière moi
Avant Charybde et Scylla
La sirène est bien là
Je vais y succomber ici bas
Circé m’a retenu
L’île Corse sera mon contenu
Je ne repartirai pas
C’est elle qui m’absorbera
Cette île n’est pas une possibilité
Elle demeure mon éternité
Expérience inédite dans un centre médical à l’anglaise
« On » veille sur toi
Tu as l’appli
Qui compte tes pas
D’une journée bien remplie ?
Manges-tu tes 5 fruits et légumes ?
Pour ne pas devenir un légume
Et, ainsi, respecter la coutume
Tu n’es pas Vegan ?
Tu ne fais pas d’aqua poney ?
Cela t’irait comme un gant
N’oublie pas ton bonnet
Un spritz le midi ?
Alors « On » te prédit
Une mort à crédit
Frappé d’anathème, tu seras
Dans l’ultime course du rat
Tu prépares ton dernier toit
Et tu en restes pantois
Laissez-nous vivre, sacrebleu !
Libertad, libertad
Déjà loin de mon Ipad
Et des lois qui tombent en cascade
Arrêtez de me contraindre
En me préservant et de tout craindre
Pour que j’arrête de me plaindre
Je ne veux pas d’une société
Dans laquelle éberluée
Je me cogne à des bords structurés
Je ne suis pas un lapin
Dans les phares du petit matin
Figé dans mon couffin
Libre et sans entraves
Laissez-moi l’énergie d’être brave
Et de ne pas devenir un cadavre
Vous voulez me contrôler
Mais vous affabulez
Vos normes sont annulées !!!
Je suis libre dans mon corps et mon esprit
Vous n’avez rien compris
Ce qui est pris n’a pas de prix
Cela sera mon patrimoine
De jeune padawan
Dans sa savane
La libertad
C’est là où je me balade
La vacance du billet d’humeur
J’ai toujours pensé
Que ma poussière
En dehors de l’urne dédié
Ne sera pas mortifère
Que, seul l’esprit
Et ma mission
D »interrogation
Servirons
Amazon provoque un terrible frisson dans le Landerneau de la distribution
Dans le régime de Salo
Tout était Bio
On exonérait les salauds
Sous des uniformes et caracos
Pour faire croire que des amazones
Nous porteraient loin de la zone
Rien que des fascistes
A parure humaniste
S’appropriant la Rome Antique
Pour la réduire à une fosse sceptique
Les Licornes
Restent bien mornes
La vie sans data
Est notre désidérata
Après la COP21 en 2015 à Paris, en 2017, c’est VivaTech bien sûr !
Prédateur de ta propre vie
L’as-tu compris ?
Il serait temps
Pour ton espèce qui se tend
De décider, la stérilisation
Des espèces en disparition
La boucle sera bouclée
D’un néant, tu seras le nouveau-né
Plus de consanguinité
Celle incapable de créer
Mais un regard profond
Pour discerner le plafond
De l’être ou de l’avoir
Quand le messie t’indique la trajectoire
Fais confiance à la foi qui te reste
Pour fuir la peste
Bras de fer et poignées de mains … Et si on s’embrassait ?
Avec mes moignons
Je ne donne plus de gnons
Mais, je ne serre plus de mains
C’est plus difficile pour les câlins
Plus de gant de velours
Un seul regard en retour
Je ne te touche plus
Tu ne me touches plus
Nous nous fixons
Recherchant la bonne humiliation
J’attends que ton regard
Baisse devant moi avec égard
Je n’ai plus rien à te tendre
Seuls mes yeux pour te prendre
Tu peux avoir pitié
D’un pauvre amputé
Qui te défie pour gagner
Dans un bras de fer insensé
Mais, sans avant bras
Pas de chocolat !!!!
Bloc mucilagineux à effet soustractif
Je te parle, gros con
Excuse-moi, pardon
Personne de QI inférieur à 110
Quo vadis ?
Pardon, pardon
Je n’ose plus émettre un son
Ma langue se vide
Déjà chargée du morbide
Surtout, progressons
Dans la guenille que nous ourlons
De soierie fine
Qui isole notre poitrine
Pour échanger entre humain
Est-ce pour demain ?
Bah, non
C’est quoi déjà ton nom ?
Je ne peux plus le nommer
Compris, il peut me tuer
L’autisme est mon chemin
Et comme je serai bien
Dans mon intérieur
Sans langage inférieur
Ce vide qui m’appelle
Ne renversera jamais ma cervelle
Pour le meilleur et pour le pire
Avions-nous besoin
Nous, simples humains
De la domotique
Dans la Rome antique ?
L’Hadès a trouvé
Une nouvelle face cachée
Plus noire
Se reposant sur le savoir
L’algorithme
D’un nouvel abime
D’où toute liberté
Doit se syndiquer
Pour échapper à la dictature
D’une nouvelle torture
L’I.A
Détruira l’Agora !!!
Une nuit entre cauchemar et spleen
C’est la nuit du spleen
Avec intention mesquine
Qui tourne dans ma bobine
Le spleen d’Aix
Qui dévore mon cortex
Qui fronce mes réflexes
Jouerai-je un double JE ?
Avec mon Moi nuageux
Ou celui plus avantageux
Devant ce nouvel enjeu ?
Le Grand Sommeil !!!
Sur mes deux oreilles
Et là, je vois un grand soleil
Celui de l’éveil
Je dors donc je suis
L’événement le plus important de la semaine est …
Plonge dans l’Univers
Et lève ton verre
Pénètre les abysses
Dans les cuisses des Miss
Une érection ?
Pardon, une élection
Des élections qui se suivent
Qui s’interpénètrent
Cela aide à passer le temps
Un loisir bien tentant
La même vacuité
Une tendance à accélérer
L’être et le néant
Les ténèbres sont devant
Il me revient un slogan
Qui à la situation, va comme un gant
« Élections, pièges à cons »
Au fait, c’est quoi une érection ?
La gratuité et l’altruisme seraient-ils devenus de vilains défauts ?
Mais pourquoi, tu donnes ?
Qu’est-ce que c’est monotone !!
D’ailleurs, c’est suspect
T’es pas une secte ?
Ton truc gratuit
C’est un bel étui
En réalité c’est l’arnaque
Et tout est opaque
Au global…
Le don, ça se vend mal
Blue Monday (Journée de la déprime)
Le jour où je suis né
Il n’y avait pas de journée
Sinon la mienne
Sans césarienne
Aujourd’hui…
Des jours qui amènent à la nuit
Des journées où séjourner
Sans rien à proposer
À quand la journée de la rampe qui recule ?
À quand la journée du train à bulles ?
À quand la journée du cocu à trois yeux ?
À quand la journée de la montre en dentelle ?
À quand la journée de l’homme creux ?
À quand la journée de l’omelette sans œufs ?
À quand la journée du ticket non composté ?
Celle de la planète renversée ?
Celle de « t’auras jamais de blé » ?
Celle du passeport périmé ?
La journée de l’absence de journées ?
Enfin débarrassé
De la journée du néant
Qui n’est que maintenant…..
C’est quand, demain ?
Le syndrome des drames post-électoraux
T’attends ton heure
Pour que tes amis pleurent
Repus de ton leurre
Et désemparé
Ne cherche pas un allié
Car tout est plié
Ta bouche qui pue
De tous les mots qui excluent
N’est qu’un aperçu
Billet d’humeur en grippe
Un souffle de vent
Je n’ai pas pris les devants
Écharpe nouée
Elle n’est pas belle, la vie en 2017 !
Notre cadeau
Est le partage de nos os
Et de nos égos
Dans un espace des textes
Et dans ce qu’il en reste
Dans notre tête
Nul besoin de sapin
Car l’arbre est dans nos mains
Donc, à demain
On ne doit plus dire « Noël »
Tu peux plus t’envoler
Car c’est no ailes
Alors tu dois ramper
Et attendre le dégel
Car le mot fait mal
Il n’est qu’anormal
Il a perdu de son poids
La photo devient le Roi
Le mot est trop précis
L’image est un récit
Alors, il faut se taire
Là, tu vas plaire
Tu feras le bon selfie
Avec tous tes amis
Une bande de muets
Qui n’a plus de souhaits
Tu mettras un sous-titre
Juste là, sur la vitre
Effaçable, on ne sait jamais
Pour ne rien dire désormais
Maintenant, l’icône
A son trône
Et le mot
Est un maux
Un matin, quatre jeunes filles au « Verdun »
Hé, le gros boloss
Tu vas t’cassos
T’es qu’un yieuv
Qui connaît pas l’épreuve
Tu m’fais pas bécave
J’vais bédave
T’es pas chanmé
Mais t’es trop cramé
L’odyssée
S’arrête pas au lycée
C’est le binge drinking
Ou tu te prends pour une viking
Pour te faire pécho
Après tous les mojitos
T’avais tes habitudes
Prends de l’altitude
L’art de la manipulation
Sommes-nous des grands naïfs
En offrant le flanc aux coups de canif
Ou aux ruses de Sisyphe
Qui touchent notre affectif ?
Manque de vigilance ?
Sincérité et confiance
En dehors des convenances
Éloigner la défiance ?
Notre relation aux autres
Demeure compliquée comme apôtre
C’est là où on se vautre
Car seul compte l’intérêt
Pour ne pas avoir de regret
Et garder ses secrets
Nous tournons l’autre en dérision
Et on lui donne l’impression
Qu’on partage la même illusion
Alors nous copulons avec la manipulation
Seul le gain intéresse
Le désir est notre maîtresse
Sans aucune sagesse
Nous virevoltons sans fin
En bons aigrefins
Pour réduire notre prochain
A n’être qu’un crétin
Le CHOC !
Je ne voyais plus les « sans dents »
Ils seront peut-être mes descendants
Pourtant j’avais pas d’antécédents
Mais, là, c’est évident
Déjà un an que je suis venu
Dans ce PARIS et ses grandes avenues
J’ai l’impression d’être un détenu
Qui s’est évadé et qui fait face à un nouvel inconnu
Je dois avoir le neurone rebelle
Cette cité si belle
A acquis un nouveau label
De nouvelle Babel
On se télescope dans le vide
Toutes ces oreilles qui prennent des rides
A force d’être avides
De SmartPhones frigides
Qui reste vraiment debout ?
Dans toute cette boue
Qui va aller jusqu’au bout ?
Qui lâchera l’embout ?
Celui de l’espérance
Où l’être à une prestance
Pas simplement une vulgaire pitance
Avec l’angoisse de la quittance
Peut-être plus de romance…..
Les peuples sont généreux, même les français
Il est des succès…
Dont on se passerait
– « Hé, on sort au Resto ? »
– « Non, c’est trop tôt »
– « Bah, t’es pas solidaire ! »
– « J’ai pas qu’ça à faire ! »
– « T’as regardé au moins le menu ? «
– « Moi, j’ai m’a retenu »
– « Ça te gène la misère ? »
– « Oui, j’en suis pas actionnaire ! »
– « Tu préfères le Café Suspendu ?»
– « On y sert du pain perdu ? »
– « C’est pas comme ça que j’t’ai connu »
– « J’en ai marre de la main tendue !
– « Fais ton collaboratif 3.0 »
– « Oui, mais, tu vois, là j’suis un héros ! »
Entre défiance, mépris, désintérêt et rejet
C’est dur une séparation
On n’y pense pas trop au début
Puis on shoote dans les marrons
Pour marquer d’hypothétiques buts
Sur ce chemin de forêt
Il y a ce goût amer
Et surtout cette obsession
« Qui a fait le con ? »
Nous étions si bien en mer
Au pied du Taj Mahal…
Écoutant la parole d’un père
Qui guide son fiston
Avec ses bras qui l’enserrent
Te préparant à l’érosion
À vivre ensemble….
Je remonte le col de mon manteau
Celui que j’avais acheté
Pour protéger ma jeune peau
Et qu’il faut maintenant jeter
Car la poche intérieure est béante
Nous ne vieillirons pas ensemble
Surtout pas dans le froid
D’y penser, j’en tremble
Je me sépare de ce en quoi je crois
Pour diriger mes pas vers l’oubli
La Démocratie Trump énormément
Le glaive vient de tomber
Personne ne reconnaîtra les siens
Comme une faute à expier
Avec de faux magiciens
Vox Populi in desserto
C’est notre plus grand fiasco
Au centre de la place
Un gibet qui se nomme pilori
Nous fait face
Pour tout rendre gris
Tabula Rasa
Cette date sur notre agenda
Sur cette table, jetons nos dés pipés
Où nous ne pourrons jamais gagner
Notre chair est dépecée
Et au loin, dispersée
Quo Vadis ?
Déjà nos yeux plissent
Dans notre position d’orant
Bien alignés en rang
N’invoquons pas les tyrans
Traversons de nouveaux Océans
A peine commencé…
Ce siècle est déjà honteux
Nos rêves sont brisés
Nous restons comateux
Fiat Lux
Quand viens-tu éclairer notre Vélux ?
Le temps des olives
Tu converses avec la paix…
Intérieure !!!
Pendant des heures
Et ça te plaît
L’olivier est symbole
Auquel tu octrois l’obole
De rester sur tes guibolles
Même en bénévole
Tu fais ta cueillette
Pour rembourser ta dette
D’avoir douté
Que tu es toujours en été
Tu es un Cézanne
Loin de ses pinceaux
Qui refait le monde à son niveau
Et qui jette sa canne
Tu cueilles ta vie
Bien verte, cette fois ci,
Tu fends le noyau
Avec tes dents en biseaux
Bientôt tu seras oint
Tu glisseras dans tous tes recoins
A l’extérieur de tes pourtours
Tu changes déjà de discours
Ma peur, ma fausse amie
Heureusement il y a l’instinct
Et je choisis son bain
Il est très froid
Et ne souhaite pas ma joie
Mais il me protège
De tous les pièges
Heureusement j’ai peur
Elle apparaît comme une lueur …
Elle tape dans mes tripes
En dessous de mes nippes
Elle émerge des entrailles
Et transperce mes écailles
Me protège
Infini privilège
Pour fuir ou rester
Dans ce ballon lesté
Qu’importe mon reptilien
Ses aspirations sont mon maintien
Encore avoir peur
Pour gérer mes leurres
L’innommable
Me devient plus aimable
Et je puise l’énergie
Pour qu’elle me rende aujourd’hui
Les 3 singes
S’il n’y avait que 3 singes
À vouloir laver leurs linges
Et à essorer nos méninges !!!
Mais, non, ils sont nombreux
À éviter le baiser aux lépreux
Que nous sommes pour eux
Orchestrant notre société
En multipliant l’anxiété
Et spoliant notre liberté
Ils se déversent
Pour dire tout et l’inverse
Comme une grosse averse
Meublant le vide
Par un nouveau vide
Au profit des candides
Pas de sagesse, c’est bien le drame
Pas de réponse à ce que je réclame
J’arrête le programme
Le libre-arbitre existe t-il vraiment ?
Tu plonges en scaphandre
Histoire de comprendre
Ce que cela va t’apprendre
Mais tu es enfermé
Affamé
D’une liberté
Elle n’a pas de sens
Comme un panier sans anses
Tu dois prendre de la distance
Croire avoir le choix
Et donner de la voix
Buter sur la paroi
De ce cerveau
Dont tu es le dévot
Et qui est ton pivot
Sors du scaphandre
Arrête d’attendre
Sors de ta bélandre
Le libre ne s’arbitre pas !!!
Envie ou désir
J’aime ce moment sous la douche
J’aime cette eau qui me touche
Mais, ce matin
Je me prends à faire le malin
J’avais envie de mots dans ma tête
Pour me gâcher la toilette
Envie ou désir ?
Faut pas nier son plaisir
Désir ou envie ?
C’est le handicap d’une vie
Un des sept péchés capitaux
Ou la marche sur l’eau ?
Un désir mimétique
Ou une envie mutique ?
Dans les deux cas, un manque
Au fond de ma calanque
Dans les deux cas, une perte
Qui tient en alerte
Il me reste … le rêve
Il doit être ma sève
Je ferme le robinet
J’vais retourner sous le duvet
J’ai rencontré un ange
Une ange sans elle
Étendue sur une part d’elle
C’est la Foi qui l’a lange
C’est très étrange
C’est dans la rencontre
Où je me blottis contre…
Cette lumière silencieuse
Cette lumière gracieuse
Que je devine un visage
Et peut-être davantage
De mon intérieur si bien gardé
Je ne cesse de regarder
Je veux voler, voler
Sans rien dérober
Être libéré de tous les liens
C’est ma rencontre avec le « Viens ! »
Le sens de la vie
Mais pourquoi t’es là ?
Pas, dans le « Tu sers à quoi ? »
Le servir est asservir
Comme un parfum qui vire
Tu n’es pas un outil
Puisque tu es la vie
Tu n’es pas un objet
L’essence est le sujet
L’interrogation t’appartient
C’est pour cela qu’elle vient
Au secours, le syndrome de l’imposteur me rattrape !
De dendrites en axones
Le courant explore de nouvelles zones
L’aventurier de cette marche éperdue
Se retrouve quelque peu perdu…
Au milieu de la terra incognita
Qui fait craindre l’errata
Tournoyant alors dans les gyres
Où plus rien ne respire
Alors, la pensée demande
Avant de passer une nouvelle commande :
Est-ce la sénescence
Qui me fait douter du sens ?
En quoi suis-je légitime
Dans ma propre estime ?
Au milieu d’un monde en pleur
Où tout est mensonge
« L’usurpateur »
Plonge !!!
Et Moi, oui, Moi
Pourquoi n’aurai-je pas ce droit ?
L’appel de la rentrée
Encore une mesurette
Qui remplie la burette
A fluidifier les chapelles
D’où la foi a déserté
S’est désintégrée…
Au profit d’un simple appel
Mais où est le projet ?
Dans lequel, tu dis « j’ai »
Comme au jeu des sept familles
Pas celui du jeu de quilles
Où est le projet ?
Où je ne suis plus un objet
C’est pas une question de budget
Pas non plus un gadget
C’est une ambition
Pour l’Education !!!
Crise de doutes
Dans le doute
C’est le premier pas qui coûte
Souvent lors des mois à dizaine
Donc, je reste Zen
Je sais, ça pique
D’être dans la zététique
Mais, rester dans le cocon
C’est tout aussi con
Alors déploie tes ailes
Pirate le logiciel !!
Reste pas dans ta tête
C’est ça p’tête ?
Les 3 tamis
L’été s’en va
Le grillon pleure
L’ombrelle se replie
Assis sur le tatami
Le Maître enseigne
L’encens est Vrai
Le volcan au couché
De volutes, paré
Le goût de la joie …
La télé éteinte
L’écran vide se reflète
L’agréable est utile
Réveil sur le tatami
Une simple rêverie
Reprendre le fil de la vie
San Giminiano, une autre New York
« Va-t’en, Satan »
Dernière parole du Père Hamel
Abreuvé à la dernière mamelle
D’un espoir qui défi le temps
Ouvrons de nouvelles portes
Pour que la chair de la lune
Nous inonde et nous porte
Au-delà de la rancune
La main assurée du tueur
Est aussi éphémère…
Que la pleine lueur
D’un acte délétère
L’acte de foi n’est jamais « contre »
Il se veut « pour »
Le vide ira à sa rencontre
Bien après la fin de ses jours
Oui, « va-t’en, va-t’en » !!!
Et, ensemble prenons notre élan
Le client est roi …
Respecter l’autre
Dans la bienveillance
Ce n’est pas être un apôtre
C’est s’éloigner de la finance
Comprendre l’essence
De notre petite enfance
Où la pompe est sous silence
C’est la moindre décence
L’esprit de service
Qui doit rimer avec vice
Jamais ne s’immisce
Dans notre factice
Faire plaisir et rendre hommage
N’est pas de suivre une procédure
Établie pour éradiquer les bavures
Tout cela demande du courage
Quand avant de consommer
On te demande ta CB
Tes codes qui sont tes bébés
Ton humain est résorbé
Tu n’es qu’un produit
De la marque d’aujourd’hui
Qui n’aura pas de vie
Mais qui t’aura anéanti
C’est une certitude
Tu es face à une servitude
De basse altitude
Et encore, ce n’est que le prélude
À Rio tout est beau !
Oh ! Coubertin !
Et ton monde à la Tintin
Oh ! vénérable baron !
En fait ça tourne pas rond
Mon bon Pierre
T’es pas l’Abbé Pierre
Arrêter la planète !
Très franchement, pour être honnête
Tu crois pas que cette gonflette
Leurre nos instincts de bête ?
De la sueur et des larmes
Nous avons besoin d’autres armes
Pour nous réaliser
Pour nous apaiser
Elles ne sont pas chez les athlètes
Qui se dopent en cachette
Si l’important est de participer
Ne jouons pas avec des dés pipés.
Le miracle de l’amitié
Ami de 35 ans
Et nul n’a une dent
C’est se sentir bien dedans
Tenir à distance le temps
Il y a longtemps que je ne t’ai vu
Tu es comme sur la photo de classe
Dans mon souvenir convenu
Je te reconnaîtrai dans la glace
Tu as jusqu’au bout ta place
Dans ma mémoire à long terme
C’est notre terre ferme
Que nous survolons en bi-place
Une carte de l’aéropostale !!
La preuve de notre lien post-natal
Et s’il était pré ?
D’une autre vie passée !!
Mesamisamoi.com
Je n’ai pas besoin de site virtuel
Pas de skype, car le lien est tel
Que mon coeur fait renaître les hommes
La vertu des trahisons
T’as un bourdon sur Judas
L’Iscariote qui a franchi le pas
Mais tu n’es apôtre que de toi
C’est loin d’être un bouddha
Pourtant tu sais qu’il existe une Loi
Et, souvent, tes rencontres sont : sans foi ni loi
Leurs idées sont de préserver leurs intérêts
Protéger un cul, où, ils ne voient que la raie
C’est cette petite fente
Qui évacue leurs fientes
Comme c’est dommage qu’elle tombe sur toi
Et, toi, tu te demandes bien, pourquoi ?
Tu n’as pas le bon parapluie
Et des préservatifs pour la nuit
Tu cernes que la confiance
Est aussi fragile que la faïence
Cela te fait souvenance
Du jour où tu as perdu la gouvernance
D’avec ta femme sortant de l’alcôve
Qui te fais croire à une mangrove
Dans le recueil de cette déception
D’un écosystème qui n’a pas de nom
Ce que tu crois devenir
Deviendra pour ces non-voyants, un avenir
Est-ce suffisant ?
Que reste-t-il à conserver ?
Alors que nous bronzons sous les UV
Un écoeurement sans fond
Sans plus de plafond
La découverte d’un continent
Celui des fous et des déments
Incontinent de nos pleurs
De tout notre malheur…
Nous devrions marcher main dans la main
Mais, là, on ne connaît pas l’humain !!
Réunies seraient nos paumes
Mais le fou veut qu’on paume
Que le chaos règne
Que tout le monde saigne
C’est l’orgie de la destruction
Ciselée finement dans sa finition
Devant tant de sacrifiés
A qui se fier ?
Plus qu’à notre cœur
Qui peut s’arrêter dans l’heure
Ma recette du bonheur
Recette ou reset ?
Tout dépend où vous en êtes
L’objectif est d’être moins bête
Que gardez comme miettes ?
De ces valeurs inculquées
Depuis toutes ces années
Celles qui vous ont créé
Pour devenir des Fées
Avec votre baguette
Pour les hommes, issue de votre braguette
Qui vous fait penser que vous êtes
Le géniteur de nouvelles conquêtes
Avec votre baguette
Pour les femmes, issue de votre propre quête
Très éloigné de votre tête
Et sur laquelle vous êtes prête
Dans les deux cas, c’est la transmission
C’est votre unique mission
Si proche d’une éjaculation
De spermatozoïdes qui sont en action
Pour féconder dans un seul creuset
Des ingrédients désuets
De valeurs qui vous semblaient des jouets
Et qui à l’époque vous flouaient
Alors vous entez…
Pour ceux qui n’ont pas encore été
Le scion d’un bonheur, parfois regretté
Et que vous allez fêter !!!
BREXIT et J.O.
Nous avons des nouveaux rings
Pour des nouveaux kings
Des spécialistes de la mise à mort
D’un pays, d’un adversaire d’un autre bord…
Nous ne sommes pas trop dans le collectif
Même si la base repose sur l’électif
Pas besoin d’attendre 4 ans
Ces nouveaux JO sont permanents
Les règles sont simples : Tricher et Surtricher
Mensonges, coups bas et se doper
Y’a pas à dire, le spectacle a de la gueule
Et, nous, on dégueule !!!!
Jeu de boules
Elles sont là, sorties du sac
Ces petites planètes en vrac
Elles font parties du bivouac
Elles roulent prêts du ressac
Elles sont autour d’un petit soleil
D’un nom qui émerveille
C’est pourquoi, je tends l’oreille
Et pour ça, j’ai pas mon pareil
Toi, petite Léa, tu crées ton système
Architecte d’un monde que tu aimes
Tu ouvres un nouveau poème
Orné de tant de diadèmes
Un Démiurge de petite taille
Qui roule déjà sur ses rails
Qui ajuste les moindres détails
Comme si c’était un travail
Tout autour de ton astre
Tu as refait le cadastre
Pour un parfait périastre
Où il n’existe nul désastre
Et tu ris sous le soleil absent
Ce jeu est épatant
C’est ton nouveau passe-temps
Du haut de tes quatre ans.
Emploi : une journée au salon
Tu cherches ton stalker
Pour être enfin d’équerre
Pour être bien socialisé dans la vie
C’est ce que tes parents t’ont dit
Avoir sa famille, un bon job
Tu cherches le bon hub
Dans cette « aérovie » géante
Avec une gueule béante
Prête à engloutir les moins bons
Comme si c’étaient des bonbons
Toujours être dedans
Même en se contondant
Et, tu attends le passeur
Qui limitera ta sueur
Pour devenir ce qu’on veut de toi
Sans te demander : Pourquoi ?
La crue, le Zouave et les experts
Fantasme de l’omniscience
Qui limite mon essence
Et qui remplit la panse
De ma déshérence
Modèle Pic de La Mirandole
Plus besoin de boussole
Droit sur les guiboles
De la machine, mon idole
Il y a plus fort que moi
J’attendais cela depuis des mois
Plus de responsabilité et d’émoi
« J’vous jure, c’est pas moi »
Errare machina est
Je peux enfin faire la sieste
Sur ma vie indigeste
Je suis fier d’être modeste !!!!
« Bah, j’y suis pour rien !!! »
Même si la notion d’infini me tient
La Machine est le chien…
D’aveugle au bout de la laisse du Rien
7 jours pour faire le plein …
Je sors de ma neuvaine
Qui coule dans mes veines
C’est mon carburant
Du Ici et Maintenant
Il n’est besoin de raffinerie
Car brut est ce qui me nourri
Jamais de pénurie
Je suis ma laiterie
Ce que je ressens pourtant…
Sur mon chemin, dans cet instant…
Comment tenir les rênes
Dans cette vie incertaine ?
Taire ses pensées et silence
Un jour, près de la République …
Zéro et un
Ta tête est programmée
Comme ton acné
Pour être un crétin
En Zéro, t’es un
C’est ce que ton casque contient
Tu n’es pas protégé de l’intérieur
T’es connecté à ton postérieur
Ta réflexion est sur deux neurones
Qui, en plus, sont asynchrones
T’es le bon binaire
Et tu crois que ça va le faire
On te demande de répéter
Une pseudo doxa révolutionnaire
Et, comme tu n’as rien à faire
C’est mieux de tout péter
Le Zéro, t’en es un
C’est même ton avenir certain
Et c’est ça que tu proposes ?
Pour marquer une pause ?
Ton système te veut pour cible
Et, tu te rends accessible
T’as déjà mis ton pyjama
Pour aller dans ton coma
Basta…..
La Voie du Milieu
J’avance les yeux bandés
Ça irrite mes tempes
Mais je vais d’un pas décidé
Car je tiens la rampe
Je suis persuadé
Que j’ai ma petite lampe
Pour pouvoir accéder
Là, où je campe
Et puis, plus de guide !!
Devant tous ces carrefours
Je suis très timide
Alors, je reste sur le pourtour
J’entends la petite voix
Mélangée à l’étincelle
Pour orienter ma voie
Et, rester en selle
« Clore ma bouche »
« Fermer ses portes »
Faire encore des retouches
C’est ce qui me porte
Pour me dégager de mes liens
Vivre le Rien
Ce désir d’ablation
C’est la mystérieuse Union
Vive l’engagement positif !
« Seuls les bébés mouillés….
Aiment le changement »
Un adage un peu rouillé
A se mettre sous la dent
Tout se passe individuellement
Comme un peu détouré
Mais toujours présent
Sans besoin d’être entouré
Juste à l’abri des regards
Sans un éternuement
Cet individuel parfois hagard
Deviendra un collectif
Il suffit d’être attentif
Et croire en Emile Coué
Des Chats et des Chiens
Le comportement te ment
Il manifeste ta pulsion
D’un aboyant ou d’un miaulant
Tu suis l’aiguillon
Celui qui pique ton désir
Qu’afin il puisse devenir
Tu t’éloignes de la sagesse
Et, tu tires sur ta laisse
Tu es né en humain
Et cela peut être encore vrai demain
Lape ton lait intérieur
Et deviens juste meilleur
Démocratie carbonique
Dans un monde de vitesse
Seuls nos dirigeants sont dans la petitesse
Comment respecter
ces dirigeants invertébrés ?
Comment ne pas les suspecter
De comploter sur leur absurdité ?
Ils ne sont plus dirigeants
Ils sont digérants
Des ventripotents
Affalés à la table des insultants
Çà et là, regardant …
Leurs intérêts dégradants
Nous avons les dirigeants qu’on mérite
Dit l’adage émérite
Des « Nuits couchés » sont aux commandes
Et nous n’avons pas fait la demande
Assez, assez de ces petits pas
Le temps de la terre viendra
Et elle n’a pas besoin de négocier
Pour nous libérer de leurs airs viciés
Prostitution et Cannabis, sus à la loi !
Toujours interdire
C’est pas pour dire
Mais ça fait pas rire
Que restera-t-il ?
De nos libertés subtiles
Un rien rétractiles
Ne pense pas !!!
Ne fais pas !!!!
Tu risques le faux pas
Tout n’est qu’ennui
C’est là où je m’introduis
Et j’en ai l’usufruit
Que me reste-t-il ?
La possibilité d’une île ?
Où mes rêves se distillent
Humanité, Schizophrénie et Miséricorde
Tu vas chez le véto
Et tout cela te semble bien tôt
Pour découvrir dans le carnaval des animaux
« Le sens » me dit Camille
De tout ce qui est beau
Et où j’appartiens à la même famille
Par des actes humains
On soulage l’animal
Quand on croit toujours que c’est demain
C’est cela qui fait mal
Aujourd’hui, l’animal, comment te voit-il ?
Comme un prédateur sur une île ?
Tu accomplis l’acte de vie
Celui qui va assurer notre survie
Respirons cette compassion à pleins poumons
Sous notre constellation
Les Réseaux sociaux sont choqués …
Beaucoup de foin pour un coup de poing
Avec ça nous iront loin
Tout est controverse
Faut qu’tu te déverses
Du buzz, du buzz et du buzz
Du fond de ta cambuse
T’outrer, te choquer de tout
Avoir ton os, comme un toutou
Crier son mal être partout
Avec ta corde au cou
Tu es toujours contre
C’est ça que tu montres
Quand le jour où tu seras POUR ?
Sans billet retour
Et ne plus remplir l’insipide
Avec un autre vide
Peut-on changer ?
Accepter ce que l’on nait
Même si cela est une plaie
Béante, à refermer
Elle ne cesse de me former
Accepter au fil des années
Une vie, parfois désincarnée
Ces attitudes…
Qui manquent d’altitude
C’est pour mon étude
Mais cela renforce mon inquiétude
De ne pas être l’homme parfait
D’un songe qui se greffait
Dans ma plénitude
Et qui dans mon esprit, exsude
Google et l’humain 2.0 : faut-il avoir peur ?
L’intelligence est déjà artificielle
Elle ne fait plus partie de notre ciel
Si c’est pour battre un joueur de Go
Qui n’est pas un humain 2.0
Et croire qu’il s’agit d’un bond de géant
C’est parfaitement navrant
C’est la pire nouvelle qui prévaut
C‘est l’info pour les veaux
Qui sont dans le Big Data
Qui recycle l’infâme rata
Où tes émotions seront codées
Avec lesquelles on jouera aux dés
Mais il n’y aura plus de hasard
D’émergence d’une Histoire
Rien, il ne restera plus rien
De ce que pouvait devenir un humain
Amazon, Apple, Google…
Arrêtez de vous foutre de notre gueule !!
Ici et Maintenant
Je ne voulais pas y penser
Tout était très bien enterré
Et puis, je ne voulais pas dire
De peur de me contredire
Alors, j’ai pris mon sac à dos
Et, j’entrepris la spéléo
Descendre au fond de la grotte
Pour voir ce qui y mijote
« C’est profond », me dis-je
Et ça donne le vertige
Puis, dans le lac intérieur
J’ai pénétré l’antérieur
Le fond est tout défoncé
Je me suis fait abuser
Mais avec ma cuillère
J’ai remué ce sanctuaire
Et l’eau devint claire
Comme moi et mon père
Et si je croisais Jésus, saurais-je Le reconnaître ?
Je me pose de ces questions
Pour être en communion
Faire ma génuflexion
C’est pour améliorer ma perception
M’accuser réception
Et avancer vers le mont Sion
J’envisage une déception
Je ne suis pas dans la bonne direction
Je vais payer l’addition
Sans forcer à l’abnégation
Après toute l’agitation
Je chasse l’apparition
Pas besoin d’homme caution
Je suis ma cohésion
J’écarte la confusion
Ni prophète, ni révélation
J’ai tout en rayon
Il suffit d’y prêter attention
Ce n’est pas parce que …
Grand danger que l’évidence
Celle autour de laquelle, tu danses
Dans le bal perdu de tes peurs
Tu n’es qu’un acteur
Mais un acteur raté
D’une carrière d’homme étriquée
Tu juges ainsi,
En redoutant d’être précis,
Tout ce qui t’entoure
Sans le billet retour
Repère le mensonge qui est ton toit
Parce ce que, c’est toi…..
Fin de vie
Loi de l’homme ou Loi de la vie ?
Je décide de mon avenir quand je serai parti
Loi de l’homme ou de la Mort ?
C’est à moi, c’est mon corps !!!
Loi de l’homme sans vie
Je dois déposer mon préavis
Loi de la Vie sans homme
Je m’efface d’un coup de gomme
Un voyage peut en cacher un autre
Ce devait être un voyage tranquille
Rêvant, seul sur ma petite île
Là, lancé tel un projectile
Doucement je baissais les cils
Dans ce wagon sans classe
Je m’endormais comme une masse
Mais voici que l’ange identifié
Ne peut plus être béatifié
Que la lycéenne, qui s’est trompée
N’est pas vraiment émancipée
Ils ont des vies sur le pouce
Aux grés des secousses
Mais, c’est peut-être que je rêve ???
Alors, D’une autre relève…
Le côté obscur de mon Opinion
Comment me faire une idée
Dans toute cette information débridée
Comment ne pas se faire manipuler
Pour ne pas affabuler
Comment penser librement
Sans qu’il n’y ait ta maman
« Pense comme cela, c’est fashion »
« Appui juste sur le bouton « On » »
Pourtant, je suis sans défense
Devant toutes ces inférences
Pourtant, j’ai de quoi compulser
Dans tous ces tuyaux percés
Pourtant je prends l’eau
Alors, j’écope avec mon cerveau
Je dois plutôt penser avec mon cœur
Et je ne dois pas hésiter à le mettre en sueur
Descartes aurait pu me tuer
Il suffit d’une pensée
D’un être insensé
Qui va tout briser
Esprit comme corps sont divisés
Éloignés de toute unité
Pour devenir une mondanité
Si tu es dans cette pensée
Qui va inexorablement te dégrader
Et t’empêcher de créer
Protège ta santé
Ne cherche pas à vérifier
Tout faux de la tête aux pieds
Marche d’un pas assuré
Quand tu crois en l’humanité
Vers ta luminosité
Notre mort est dans Descartes
Car il croit avoir les bonnes cartes
Avec ta Vie qu’il écarte
Projet de Société
C’est beau la neuro-plasticité
Autour d’une tasse de thé
Mais est-ce adapté ?
A nos vies si souvent amputées
On nous dit : Changer
Nous souhaitons plutôt échanger
Pour ne pas perdre notre ancien apogée
Le fond de notre garde-manger
Mais nous pouvons rêver
Mettre un pied à l’étrier
Pour s’orienter, pour galoper
Et arrêter de saboter
Apprendre, c’est la modernité
Avec des neurones long-circuités
Repus de belles activités
Nous bâtirons une SOCIÉTÉ
La Pause
C’est tout à fait ça, faire une pause
Pour repénétrer une cause
Revisiter des portes closes
Lourdes et fermées
Même parfois, blindées
Pour tout réinventer
Reprendre mon rythme
Ne plus être la victime
Pour caresser le sublime
2016
Un monde perdu ou a perdu ?
C’est peut être une question éperdue
Pourtant c’est ce qui nous semble rendu
Mais qui n’est pas attendu.
Depuis longtemps, j’ai confondu
Ce qui est suspendu
De ce qui est pendu
Un, est déjà descendu
L’autre a encore sa chance
De vivre dans l’alternance
De l’ascendance
Dans tout ce qui n’est que mouvance