Les plages et les lieux de villégiature repoussent enfin victorieusement tous les assauts.
Le ressac repeuple les grandes métropoles et leur métro. En clair, les vacances touchent à leur fin pour faire place à un éternel hebdo.
Ce faisant, même le bronzage a toutes les peines du monde à faire taire les trémolos. Certains pensaient à la rentrée 2 ou 3 jours trop tôt. Mais au moment critique où les valises ressurgissent pour réclamer leur lot, on peut voir la nostalgie s’imprimer sur les visages de tous les minots.
Il me reste donc à ôter mon chapeau, à remiser le bateau, et à plier mon maillot. Ce soir, à l’heure où le soleil tombera à l’eau, je monterai dans le gros cargo.
Je jette un dernier regard dans le rétro, et pourquoi pas prendre une dernière photo. Parce que c’est certain, après mon départ, tout disparaîtra peut-être de mon cerveau… Mais seulement de mon cerveau, car comme chaque année, les lieux renaîtront pour le plus grand bonheur des locaux. Ceux-ci les avaient concédés, le temps d’un été, aux zigotos. D’autres routines vont reprendre. Et oui, à chacun sa vie ! Et surtout, à chacun son bistrot à l’heure de l’apéro.
Déjà dans les boîtes aux lettres, des factures attendent patiemment. Parmi elles, les feuilles d’impôts. Pour remplir de nouveau les bocaux, il est grand temps de reprendre le boulot. Et puis … dans les boîtes mails aussi, sommeillent d’affreux mémos.
Alors peu à peu, un doute transpire par tous les pores de la peau.
« Avons-nous fait suffisamment le plein de lait de coco ? Dans notre train-train quotidien, allons-nous pouvoir, allons-nous savoir, trouver du pulco ? Ou allons-nous attendre que notre roue karmique tourne et atteigne le 4è barreau.
Quel barreau ? Mais bien évidemment celui de notre propre loto !
Et si finalement je laisse la liberté à chacun de personnaliser leurs 3 premiers barreaux, certains d’entre vous ont peut-être déjà trouver celui que j’évoque, et que l’on aimerait bien avoir tous en commun : l’« eldorado ».
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L’impulsion poétique de Didier Regard
Revenu de nulle part
Ce paysage ne disparaîtra pas
Après mon départ
Après mes regards
Il s’allongera,
Au gré de nouveaux pas
S’alanguira
Attendant de se faire voir
Moi, absent,
Il aura un nouvel amant
Attiré tel un aimant
Que pourtant il quittera
Encore une fois….
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