France, quand tu danses … quand tu danses …


Durée de lecture 2mn58

Côté météo, on ne peut pas vraiment dire que l’été ait atteint partout en France le niveau de sa réputation. Maigre récompense ou pas, au vu des événements de ce début de semaine, on peut parier que la rentrée s’annonce plutôt chaude.
Que d’agitation, d’effets de manche et de posture ! Que de tractations précipitées aussi ! Il paraîtrait même que l’homme que notre Président voulait nommer au poste de Ministre de l’économie était injoignable : Il faisait une croisière sur son bateau… À moins qu’il ne s’agisse d’une image … « bateau, couler… » enfin, vous voyez l’idée.
Et toutes ces gesticulations, pour quels résultats ? À n’en pas douter, un joli tour de passe-passe et de chaises musicales. Il est tout de même assez curieux de constater qu’en France, plus on s’agite, plus en dernier ressort, rien ne bouge véritablement.

Mais laissons-là ces considérations stériles, car en ce début de semaine, si le microcosme politico-médiatique français est en ébullition, à peine perturbé par les bruits de bottes à nos portes et ailleurs, pendant ce temps, chaises musicales obligent, n’attendant pour ma part aucun appel ministériel, … j’ai écouté du Mozart.
Ah mais oui ! Vous comprendrez aisément qu’après avoir frôlé l’apoplexie la semaine dernière à l’annonce fantasque de la fin de notre civilisation, j’avais grand besoin de souffler.
Et non seulement j’ai joué les inconscients en vivant au rythme de Wolfgang, mais figurez-vous que je me suis immergé pour quelques jours au cœur de sa ville natale.
Mais pourquoi ? Comment ?
Tout simplement, et de nouveau grâce à une très belle rencontre. Une rencontre des plus improbables comme la vie sait nous en réserver : une invitation lancée avec enthousiasme par une amie autrichienne de notre plus jeune fille, et nous voilà transportés en plein festival de Salzbourg, une année plus tard.
Assez incroyable ? Et bien, non, non et non ! La vie se charge de nous envoyer des signes, et au fil de l’expérience qui s’accumule avec l’âge – si, si… comme aurait pu le dire l’impératrice – nous avons décidé d’y être attentifs.
C’est ainsi qu’après un échange de mails, d’une adresse et d’un numéro de téléphone, nous nous sommes retrouvés à l’aéroport de cette petite ville, accueillis par une personne que nous n’avions encore jamais rencontrée …

Nous avions expérimenté dernièrement l’accueil turc, et bien, je vous le garantis, l’hospitalité  autrichienne n’a réellement rien à lui envier.
Pourtant, sur le plan politique, économique, comme social, l’Autriche est un pays aussi « compliqué » que le nôtre. Seulement là-bas, on sait bien que la vie est difficile et que la compliquer, en la rendant plus noire qu’elle est, n’a vraiment aucun sens. Voilà tout le secret du credo salzbourgeois ! Et je vous l’assure, c’est très reposant.
Au-delà du coeur grand ouvert de nos hôtes, comment ne pas remarquer, la gentillesse, les sourires et même l’humour, de la majorité des personnes croisées au hasard de nos pérégrinations … Quel grand bol d’air ! Et tout cela dans un écrin si magnifique …

Wolfgang See

Wolfgang See

Une région d’une verdeur incroyable, où lacs, nuages et montagnes s’entremêlent jusqu’à se tutoyer, et qui dégage une sérénité que seuls les touristes (dont nous sommes) viennent perturber.
Pensez-donc, Salzbourg ! La ville qui luit encore aujourd´hui des richesses d’antan. La ville qui a vu naître et grandir le petit prodige. La ville où l’on célèbre la musique à chaque coin de rue.
Volez archets des violes, violons et violoncelles ! Tintez clarinettes et hautbois !
Si sans surprise, les opéras règnent en maîtres absolus, le soir, les murs résonnent de fantaisies, de sonates et de concertos …. un véritable festival … C’est bien le mot, un festival !

Mais voilà, foin d’insouciance, alors que quatre jours viennent tout juste de passer, il est déjà temps de rentrer.
Et c’est hélas une toute autre ambiance qui nous attendait à notre retour.
Ambiance, vous avez dit ambiance ? C’est-à-dire que nous ne savions pas qu’il se tenait en France, un festival de … la danse. Vous ne saisissez pas ? Mais si, nul besoin ces derniers temps de trop tendre l’oreille. Sur tous les airs, à gauche, à droite, en haut, en bas, … tout le monde danse… ou plutôt, chacun fait danser l’autre à sa façon.

Et si on se mettait au boulot ? Et si par exemple, ou pour l’exemple, les gouvernants gouvernaient ?
Mais j’y pense … ne dit-on pas aussi que c’est à la fin du bal que l’on paie les musiciens ?

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Être à Salzbourg
Sans l’humour de Montebourg
Incite au calembour …

             Découvrez la suite de l’illustration poétique de Didier REGARD

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