
« Les cons ça ose tout. C’est même à ça qu’on les reconnait », disait Michel Audiard.
Mais force est de constater qu’il y a des cons plus « batifs » que d’autres. Et ne croyez pas que c’est l’apanage de l’être humain, parce que chez les animaux, c’est tout pareil. Y’en a qui sont plus « con -batifs » que d’autres. Tiens ! Les moutons par exemple … Dès qu’il y en a un qui court, les autres courent jusqu’à perdre la laine. Chez cette espèce, les « con-batifs » sont aussi appelés les béliers.
On voit bien le parallèle chez les humains lors des manifestations. Au début, ils défilent tous en cortège, comme des moutons – Là, je sens que je vais me faire des amis, HUMOUR, les z’amis, HUMOUR ! – À la fin, le cortège explose : Les défileurs se défilent. Mais attention ! Ils y a aussi ceux qui restent bien organisés. Ceux-là cassent, pillent, et ceux-ci sont aussi là pour tabasser du flic. Ce sont eux, les vrais « con-batifs ». On leur a donné un surnom, les « black blocs », parce que cela sonne mieux que les « con-casseurs », Et parce qu’il ne faudrait surtout pas les contrarier. On se demande d’ailleurs pourquoi.
Vu le karma des concasseurs, ils ne semblent pourtant pas être du genre à voter. Assimilés par les sachants à l’ultra-gauche adoubée par la mélanchonie, ils sont surtout anarchistes tendance révolutionnaire plutôt que désireux de s’imposer par les urnes. Alors, me direz-vous, que fait l’État ? Eh bien, je vous réponds. L’État est devenu « con-table ».
Mais encore une fois, les z’amis, attention ! L’État ne compte pas les moutons, (il les a d’ailleurs toujours mal comptés). Non ! L’État compte à la façon d’un tableau sportif d’affichage : le nombre d’interpellations par type d’événements. J’entends par évènement : les manifs, les bris de vitrines et d’affichages citadins, les voitures et poubelles brûlées, les commissariats de quartier incendiés, les rassemblements de toute nature interdits par des préfets finalement résignés, … Enfin, l’État « con-table » aime tout particulièrement divulguer son meilleur score. Celui du nombre de policiers blessés rapporté à celui des émeutiers.
Est-ce un hasard ? Que nenni ! Et l’affichage, par les journalistes du nombre d’interpellations rapporté au nombre de condamnation judiciaires, le prouve. Voyez-vous, les z’amis et « con-citoyens », nous vivons dans un État de Droit, dans une grande Démocratie. – Là aussi, je sens que je vais me faire de nouveaux z’amis, mais peut-être pas les mêmes que ci-dessus -.
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