« Tout ce que nous sommes s’élève de nos pensées »
Méditation bouddhiste
N’en déplaise à mes amis cartésiens, l’immense philosophe s’est tout de même trompé à plusieurs égards.
En effet, il semble admis aujourd’hui que, d’une part, le réel n’est pas réduit à ce qui est quantifiable et observable, et que d’autre part, l’Homme n’est pas séparé de la nature, pas plus que le corps et l’esprit ne le sont. La physique quantique, les neurosciences, et l’humble effet placebo, ont démontré que notre pensée agit sur la matière, tout comme elle agit sur notre corps.
Alléluia ! L’être humain est bel et bien doté d’un pouvoir énorme : il est capable de rendre réelles ses idées !
Malheureusement, nous sommes gouvernés par de nombreuses croyances.
Au mieux, celles-ci nous limitent, au pire, elles nous paralysent : « je dois être parfait », « je dois être le meilleur », « je ne suis pas à la hauteur », « ce n’est pas mérité », … et le trop fameux « ce n’est pas possible ». Ce sont ces croyances qui fournissent les excuses ou les motivations dont nous nous persuadons pour influencer notre vie.
S’accrocher à ce genre de croyances, c’est choisir de subir et de se poser délibérément en victime. C’est un statut qui peut s’avérer confortable. Mais croyez-moi ! Pour l’avoir expérimenté à mes dépens, il l’est, mais à court terme. À très court terme seulement. Car être victime, c’est se rendre impuissant. C’est-à-dire en incapacité d’agir.
Et donc, l’immobilisme ne nous ayant jamais emmenés très loin, il y a fort à parier pour qu’il ne nous transporte pas vers des horizons meilleurs, et loin des drames que nous vivons.
Or, qui peut être sûr à 100% qu’une chose est impossible ? En avoir l’idée, en la formulant, c’est déjà accepter qu’une partie de soi, si infime soit-elle, croit précisément que cette idée est possible.
Dès lors, ne serait-ce pas raisonnable de se focaliser sur cette idée ? Ne serait-ce pas raisonnable de s’aligner en permanence avec nos pensées positives ? Et enfin, ne serait-ce pas raisonnable de lâcher ses certitudes, et de s’autoriser à dire « je ne sais pas », « je ne suis pas le meilleur et ce n’est pas grave » ou « demain est un autre jour » ?
J’ai acquis le sentiment que choisir d’abandonner ses croyances est sans doute un très bon moyen d’agir et d’avancer. Quelqu’un m’a rappelé un jour que « si nous ne pédalions pas sur un vélo, nous tombions ».
Alors j’ai décidé de pédaler et de regarder dans la direction vers laquelle je voulais avancer !
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Il suffit d’une pensée
D’un être insensé
Qui va tout briser
Esprit comme corps sont divisés
Éloignés de toute unité
Pour devenir une mondanité
Si tu es dans cette pensée
Qui va inexorablement te dégrader
Et t’empêcher de créer
Protège ta santé
Ne cherche pas à vérifier
Tout faux de la tête aux pieds
Marche d’un pas assuré
Quand tu crois en l’humanité
Vers ta luminosité
Notre mort est dans Descartes
Car il croit avoir les bonnes cartes
Avec ta Vie qu’il écarte
(Didier Regard)
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