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Cette semaine encore, et pour la 4è fois d’affilée, j’ai halluciné en découvrant un truc de dingue.
Je sais ! Si cela continue ainsi, vous allez finir par me prendre pour un illuminé… À moins que, … à moins que mon cerveau ne se soit transformé en marmelade de bon sens. – jeu de mots en mémoire de mon Papa et de son humour inénarrable… Comprenne qui pourra ! –

Mais je m’égare, je m’égare. Où en étais-je ? … Ah oui, le bon sens !
Figurez-vous que je me suis rendu compte que les peuples avaient une forte propension à se laisser gouverner par des malades.
Tenez ! Sans remonter aux calendes grecques, rappelez-vous Néron : un vrai phénomène… Non ?
Beaucoup plus près de nous, le XXe siècle n’a pas été avare de grands malades : Chamberlain, Hitler, Roosevelt, Staline, Salazar, Franco, Mao, JFK, Khrouchtchev, Nixon, Brejnev, Le Shah d’Iran, l’Ayatollah Khomeiny, Ceausescu, Golda Meyer, G. W. Bush, Sékou Touré, Houphouët-Boigny, Bongo, Malam Bacaï Sanha, Umaru Musa Yar’Adua, Mwanawassa, Eyadéma, Lansana Conté, Kim Jong-Il, Kadhafi, Boumediene, Boutéflika… J’en suspens là mon énumération, tant elle me donne le vertige.
Quelques noms ne vous disent rien ? Certains de ces malades ont pourtant tenu le destin du monde entre leurs mains, tandis que d’autres se sont accrochés au pouvoir près de la moitié du XXè siècle… Oh, pardon à mes amis algériens, A. Boutéflika est bien momifié, mais pas encore trépassé.
En tout cas, la liste est longue et bien loin d’être exhaustive d’autant qu’elle se poursuit avec entêtement en ce début de XXIè siècle.

Avouons-le, en France aussi, nous avons eu quelques beaux spécimens ! Tenez Robespierre, par exemple : côté pile, « Droits de l’Homme » et « Liberté, Égalité, Fraternité », côté face, égérie de la guillotine et chantre du « pouvoir suprême ». On comprend mieux pourquoi certains ont encore du mal aujourd’hui avec les valeurs fondatrices du pays. Et puis, Napoléon : l’homme portant bicorne bien qu’ayant un gros melon, et qui n’arrêtait pas de se tenir le ventre sans pourtant se tordre de rires. Comment dire … Des personnalités pour le moins complexes … un rien Schizo-mégalo-bouchers, peut-être.

Mais ce qui est troublant, c’est que même les peuples ayant gagné le droit de vote ne dérogent pas à la règle. Les français ont eu, par exemple, Georges Pompidou, François Mitterrand, Jacques Chirac … euh non, pas Chirac. Son bulletin officiel de santé décrivait un AVC causé par une indigestion ; rien de vraiment grave…
Et oui, pour la défense de l’électeur moyen, difficile de ne pas s’y perdre, entre ceux qui cachent leur maladie, et ceux qui sont des malades qui s’ignorent.

Alors, me direz-vous, quel a été le déclic de ma prise de conscience de la semaine ? Ce fut tout simplement la publication des résultats d’une étude de scientifiques, affiliés de très près au Pentagone et à la CIA – autant dire une source sûre – . Ils révèlent que Vladimir Poutine serait malade.
Waouh ! Le scoop !!!
Ces experts auraient examiné son comportement et ses expressions à partir de vidéos, pour finalement découvrir que le Président russe serait atteint d’une sorte d’autisme très rare : le syndrome d’Asperger.
Moi, je suis très étonné. Si, si ! J’ai eu beau visionner les images, je ne l’ai jamais aperçu avec un tuyau d’arrosage, ni même avec une kalachnikov. Notez bien cependant, qu’il en vend beaucoup… des Kalachnikov, pas des tuyaux d’arrosage.
Néanmoins, la présence des symptômes serait incontestable : « hypersensibilité », « forte dépendance au combat, aux réactions froides ou donnant l’impression de fuir ». Bref, le chef d’état aurait de grandes difficultés dans ses relations avec les autres.

Comme je vous le disais plus haut : un vrai scoop ! Un scoop dissimulé depuis … 2008 ?!
Alors je vous le demande, pourquoi ce diagnostic a t-il été révélé précisément le jour où notre Président Normal et sa compagne … euh non, pas sa compagne, Angela Merkel, ont décidé de lui rendre visite – Quoique … à une semaine de la Saint Valentin, ce voyage en amoureux au pays des tsars eût été, pour le coup, un véritable scoop ! –
Non mais sérieusement ! Pourquoi croyez-vous que le Pentagone ait laissé les deux courageuses brebis européennes se jeter dans la gueule du loup, tout en faisant mine de les prévenir après coup?
Et bien, c’est très simple : tout simplement pour pouvoir dire au monde entier, au cas où l’autiste les aurait mangés tout cru, qu’ils étaient prévenus. Et alors ? Et bien hop ! Ni vu, ni connu, une bonne occasion offerte à Captain América de reprendre du service.
Bon, manque de chance pour les américains, nos deux tourtereaux ont eu l’intelligence de vite rentrer dans leurs bergeries, et de prendre la précaution de poursuivre leurs discussions avec « l’ogre de barbarie » …  par téléphone .

En même temps, je le comprends notre Président Normal. Depuis qu’il s’est rendu compte que combattre le chômage et le déficit budgétaire plombait sa cote de popularité, alors que, un ou deux attentats et un « Je suis Charlie » lui étaient plus favorables, convenez qu’il n’y a pas photo. Et dans ces conditions, moi aussi, je serais allé jouer au grand défenseur de la paix dans le monde !
Et c’est là que, tout à coup, j’ai eu comme une révélation !
Dans l’énumération des symptômes de Poutine, n’y a t-il pas aussi : « … donnant l’impression de fuir » ?
Bon sang mais c’est bien sûr ! Notre Président Normal est également atteint du syndrome d’Asperger, qu’il développe sous une forme agressive d’autisme à l’économie nationale.
Ah mais notez-bien qu’il se soigne ! Ben oui, vous ne l’avez pas encore remarqué ? Pourtant, c’est évident : dans toutes ses allocutions, il pratique « l’autosuggestion consciente » (plus connue sous le nom de la Méthode Coué).Ne l’avez-vous pas entendu dire à plusieurs reprises :
« le chômage diminue » ; « les impôts n’augmentent plus » ; « la reprise économique est bien là » ; « la France est un pays qui affectionne le vivre ensemble » ; …
J’en suis donc sûr et certain. Tous les matins et tous les soirs, il se répète 20 fois et à haute voix :
« Tous les jours, à tous points de vue, moi et la France allons de mieux en mieux ! »

Vous voyez bien que cela marche. Alors, n’attendez plus, faites comme François Hollande : récitez ce mantra salvateur !

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Quand, le « mal-a-dit »
« C’est bien toi que je poursuis »
J’me suis enlaidi

« Tu m’fais pas crédit ? »
Dis-je, comme un dégourdi
Après, on a rit

Non pas aux éclats
J’suis même pas homme d’état
Pas de Carlita

Je suis un lambda
Avec meubles Ikéa
Et il me jeta

Pas comme Marine
Avec sa nicotine
Elle se destine …

À l’officine
Comme toutes les tsarines
De la « Race Poutine »

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