La Chute


Conquis par le style de l’auteur, et par l’histoire dans laquelle il nous a entraînés parfois pendant plus de 300 pages, nous nous sommes délectés de l’intrigue et de ses rebondissements, tentant au détour de chaque phrase de démasquer le tueur en série, de découvrir le lourd secret d’une famille, ou de déjouer les chausse-trappes savamment distillées pour embrumer notre esprit si perspicace.

Et puis patatras !  L’œuvre que nous n’arrivions pourtant pas à lâcher quelques pages, que dis-je, quelques lignes avant l’épilogue, nous tombe des mains. Le dénouement est décevant, la fin délétère, la chute est incompréhensible.

Alors quoi ? L’emballage final, le sprint victorieux, l’uppercut qui met fin au combat, demandent-t-ils un savoir-faire particulier ? Est-ce finalement le créateur qui tremble, orphelin avant l’heure d’un manuscrit qui lui échappe ? Ou serait-ce un auteur qui sent déjà venir l’angoisse de la future page blanche ?

Mais non voyons ; rien de tout cela ! Fi de ces raisonnements de psy d’opérette ! La fin est tout simplement ratée. D’ailleurs, moi, oui môa, je sais bien comment il eut fallu la rédiger.

… Quelques années ont passé depuis l’expression de ce jugement péremptoire. Et alors que je m’apprête à ficeler mon premier polar, je me demande aujourd’hui quel épilogue conviendrait le mieux. Celui sorti de ma propre imagination, ou celui qui laisserait le champ libre à celle de mes quelques lecteurs ? Là est toute l’interrogation : Quelques points de suspension ne valent-ils pas mieux qu’un point final ?

Et diable, à moins que ce ne soit plutôt l’inverse !
Goût, tempérament, ou esprit de controverse ?
Je n’aurai ni l’envie ni le cœur de trancher,
Ce soir, je vous laisse le loisir d’en décider.

***

Mon billet d’humeur : c’est un clin d’oeil, une brève de comptoir, une réflexion captée dans l’instant. Vous avez aimé ? Alors partagez-le, et incitez vos amis à s’inscrire sur https://launayblog.com/, et ne ratez pas celui de la semaine prochaine !

***

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2 Commentaires

  1. Lise Delabre

     /  22 août 2013

    et bien moi j’aime bien imaginer une suite, une fin ou encore autre chose. je préfère donc les points de suspension…
    c’est pourquoi j’ai horreur de voir des films tirés de livres que j’ai lu : cela ne correspond jamais à ce que j’ai imaginé et je suis toujours déçue.
    à quand le premier polar ?
    amicalement
    Lise

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    • Bonjour Lise,
      Encore 9 mois de travail pour que mon 1er polar voit le jour. En même temps, si l’on oublie qu’il est en chantier depuis 1 an, cela pourrait sembler normal pour une gestation.
      Amitiés.

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