Un aller retour, ou si vous préférez, deux gifles bien appuyées. Voilà ce que j’ai ressenti cette semaine. Et, à croire que je suis en quelque sorte vacciné, l’adrénaline a chuté plus rapidement que je n’aurais pu m’y attendre.
En toute honnêteté, je me sens comme si j’étais sur un quai de gare, en correspondance.
Je vois les trains passer sans avoir le temps de monter dans l’un d’entre eux. Il faut bien préciser ici qu’ils ne donnent pas vraiment envie.
Ils se succèdent à un rythme soutenu. Juste le temps d’apprendre où chacun d’entre eux peut mener, encore que leur terminus reste incertain.
C’est peut-être cela le secret : ne pas chercher absolument, dans l’affolement, à monter dans les trains qui surgissent. Ne pas chercher à changer de quai, un quai dont finalement on ne sait pas grand chose. Les laisser passer. Ne pas se laisser emporter, ou ne pas se précipiter là où ils voudraient nous emmener. Attendre le prochain…
… Car après tout, chacun sait qu’un train peut en cacher un autre !
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