En découvrant cette semaine la déclaration de notre Président, qui assurait sans rire qu’il avait redressé la France, l’image ci-dessus m’est immédiatement venue en tête.
Vous en connaissez la signification : « je n’entends rien, je ne vois rien, et je ne dis rien ! ». En somme, je suis un exemple incorruptible de discrétion. À moins que, oh amis éclairés, vous preniez en considération le mot « mal » figurant dans la version dite originale : « je n’entends pas le mal, je ne vois pas le mal, et je ne dis pas le mal », (celui que j’observe chez les autres). Voilà quels sont les messages les plus communément véhiculés par la civilisation occidentale moderne.
Paradoxe cocasse, je l’avoue aisément, que je puisse penser à cette image dans un moment où le partisan le plus fidèle de notre Président serait bien en mal de soutenir que son champion ne dit jamais rien !
Je ne saurais dire pourquoi, mais mon esprit d’escalier a été pris instantanément d’une bien vilaine pensée : « singes de la sagesse », ou « politique de singes » ?
Ma mémoire n’ayant fait qu’augmenter cette incertitude pour le moins dérangeante, je n’ai eu de cesse que de trouver la réponse avant que cette question ne prenne des allures entêtantes.
Je me suis donc précipité à la source de la connaissance (euh … j’ai surfé sur internet), pour me rendre compte qu’il s’agissait bel et bien des « singes de la sagesse » ! Ce serait l’illustration d’un précepte né au cours de civilisations orientales très anciennes (2500 av JC, que l’on retrouve dans le zoroastrisme (1200 av JC), chez Confucius (500 av JC) et chez les bouddhistes.
Et oui, mes amis, il s’agit bel et bien d’une question de sagesse. Il parait même, pour preuve, que c’était la seule image qui trônait sur le bureau de Gandhi.
Ainsi, la véritable signification de ce précepte est bien plus profonde qu’il n’y parait à 1ère lecture. Je n’étais cependant pas au bout de mes surprises… J’ai découvert l’existence d’une 4è phrase associée : « ne fais aucun geste contraire à la droiture ».
Les sages orientaux enseignaient donc que de ne pas voir, entendre et dire le mal, garantissait de ne pas être gangrené par lui, de ne pas l’assimiler, (de ne pas en être gavé), et ainsi de ne pas devenir et faire à son tour le mal.
Bigre ! L’enseignement n’était pas tourné vers les autres, mais vers soi-même !
Inutile de tenter de boucler la fin de ce billet d’humeur avec le début. L’esprit d’escalier, vous confiais-je. Simplement l’esprit d’escalier …
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Et toujours, l’inspiration de Didier Regard
S’il n’y avait que 3 singes
À vouloir laver leurs linges
Et à essorer nos méninges !!!
Mais, non, ils sont nombreux
À éviter le baiser aux lépreux
Que nous sommes pour eux
Orchestrant notre société
En multipliant l’anxiété
Et spoliant notre liberté
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Et aussi tous ses tercets
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