C’était le temps où le Web et le téléphone portable balbutiaient. C’était le temps où l’on immortalisait les instants importants de la vie sur du papier glacé. C’était le temps où l’on croyait déjà ne plus avoir le temps. C’était le temps où, … où j’avais un peu plus de 30 ans.
Et pourtant, pourtant, nul besoin de me plonger dans un album de photos. Avant, pendant, après, … je me souviens de presque tout.
Je me souviens de nous, de nos familles, de nos proches, et aussi de nos chers disparus. Je me souviens de tous les lieux, de tous les instants où nous étions réunis, et aussi de tous les huis clos. Je me souviens des sourires et des fous rires, je me souviens de tant d’images et tant de mots. Je me souviens de la joie immense dans laquelle nous baignions l’un et l’autre.
C’est ainsi. Il y a des moments où l’on est si heureux, que l’on croit marcher sur un lac, et que seules les larmes de bonheur nous inondent de la tête aux pieds.
C’est peut-être banal à écrire, mais plus le temps passe, plus notre amour et nos liens se fortifient. Et ce n’est pas trahir un secret, si je vous révèle aujourd’hui que, ce 21 mars 1992 fait sans aucun doute partie de l’un des plus heureux moments de notre vie.
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