Retour après 132 jours d’absence


 

Difficile de reprendre le chemin du clavier lorsque l’on a été 132 jours absent sur son blog… Très difficile.

Peut-être êtes-vous quelques-uns à vous souvenir que le 6 janvier 2019, je postais un article pour vous donner rendez-vous ce, dimanche 19 mai, après avoir réalisé un tour du monde. Un voyage préparé dans les moindres détails. Un voyage où tous les noms des escales faisaient rêver. De l’ouest américain à Londres, nous devions traverser l’Océanie, parcourir l’Indonésie, le Japon, la Chine et remonter vers l’Europe par l’Afrique. 52 ports, 31 pays et pas moins de 18 visas … Je vous annonçais « un voyage à 2, propice à la découverte de nouveaux horizons, à l’ouverture d’esprit, aux rencontres, à la maturation de nouveaux projets, … À la rêverie, aussi. »

Le destin en a décidé autrement. Bora Bora fut notre dernière escale, et 17 jours après notre départ nous avons entamé un tout autre voyage. Un voyage marqué par l’évacuation sanitaire de ma compagne, ponctué de séjours en hôpitaux, et qui s’est achevé pour ma moitié par une dernière escale dans un centre de séjour post-opératoire, avant un retour à deux quasiment inespéré.

Alors que je suis revenu imprégné d’émotions dont je me serais bien passé, mais aussi riche de formidables rencontres –  (qui me permettent aujourd’hui de dire que l’humanité n’est pas toujours aussi moche que les medias voudraient nous faire croire) –  ma douce et tendre s’est vue au contraire allégée de quelques souvenirs et vit désormais dans un monde fort difficile à appréhender.

Alors qu’il y a tant de doutes, alors qu’il y a tant de choses à faire pour s’accrocher au quotidien et reprendre notre chemin, en écrivant ces quelques lignes, je ne peux m’empêcher de m’interroger  … Quelle sont les raisons qui font se relever lorsque l’adversité n’en finit pas de tenter de nous terrasser ? Quelle force sommeille en certains d’entre nous ? L’instinct de survie ? La conviction que le temps n’est pas venu, et qu’il reste encore beaucoup à accomplir ici bas ?… Franchement, j’avoue pour l’heure n’en avoir aucune idée. Demain, lorsque le temps de philosopher sera venu, les réponses jailliront peut-être… ou peut-être pas.

Mais après tout quelle importance ! L’important n’est-il pas de continuer à faire des projets. L’important n’est-il pas d’oser vivre et de suivre nos rêves, car eux, ils connaissent le chemin !

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2 Commentaires

  1. « Un beau jour une p’tite fée
    Passait une belle journée
    Quand d’un coup cette p’tite fée
    Sans un mot s’en est allée

    Et d’un coup on vacille, on se met à genoux
    Un instant on est tout, et l’autre on n’a rien
    C’est la vie qui prend de court, c’est la vie qui nous tient
    Serrés contre son torse, nichés entre ses seins

    Que l’on comprenne que le bonheur est fait des petits instants
    Et que l’on peut tout perdre à n’importe quel moment
    L’important, c’est de croquer le temps à pleines dents
    Afin qu’il nous rende amis, amours, amants »

    Marie l’a chanté.
    Puisse tu garder la conviction absolue, oser vivre et poursuivre ces rêves qui, eux, connaissent le chemin

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  2. Nadine

     /  19 mai 2019

    Bonsoir PascalJe vois que tu es revenu vers ton blog et j’imagine que les jours ont été longCourage pour demainBien amicalementNadine

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