Le Mythe de Cerbère

Vous ne serez pas étonnés, après avoir lu mes trois derniers posts sur la mythologie grecque, qu’il ait été établi un lien entre le Mythe grec de Cerbère, et les mythologies hindoue ou nordique. Pas de surprise non plus quant à la description plurielle du physique de Cerbère. Que ce soit Hésiode, Pindare, Horace, Apollodore, Euripide, Virgile, Ovide, et quelques autres, chacun avait une perception bien personnelle de la Bête. Comme souvent, me direz-vous ! Un monstre pouvant avoir trois, cinquante, ou cent têtes de chien, voire une seule tête de chien mais cent têtes de serpent et une bouche à trois langues… Je laisse à votre fertile imagination se figurer le monstre.

Mais trêve de digressions, et revenons à la mythologie grecque.

Cerbère, chien monstrueux à trois têtes, garde l’entrée des enfers. Sa tâche, empêcher les vivants de venir récupérer certains morts et les morts de s’échapper de l’antre d’Hadès. Vaincu par le demi-Dieu Héraclès, qui accomplit là le sixième de ses douze travaux, il symbolise la frontière entre le monde des vivants et celui des morts. Sa défaite représente surtout la victoire de la vie sur la mort.

Mais ce cher Heraclès n’est pas le seul à avoir déjoué l’attention de Cerbère, et ce n’est que justice de citer ici, Orphée, Psychée, et même Énée, intervenus pour de bonnes raisons et moins justes causes. En même temps, pour celui qui savait que le monstrueux gardien pouvait être amadouer par un gâteau et un peu de miel, la tâche n’était pas si difficile pour de valeureux et inventifs héros.

À demain, pour l’évocation d’un autre personnage de la mythologie grecque …