Sifnos : après Cagliari, Tunis et Oudna, Agrigente, La Valette, Pylos, Cythère, et Milos, voici la huitième des 10 escales du voyage que je vous propose en Méditerranée. Un voyage qui nous conduit à Athènes.
Sifnos est sans conteste le symbole emblématique du chic sobre cycladique. Cette île pleine de contrastes offre autant de paysages de montagnes arides que de vallons verdoyants. Aux villages cubiques d’un blanc immaculé succèdent des monastères qui dominent des plages de sable fin.
Sifnos compte pas moins de 235 chapelles dont Chryssopigi, construite sur l’extrémité d’un rocher. Chryssopigi est aussi le site le plus connu de l’île. Il se trouve à une dizaine de kilomètres de Apollonia, la capitale de l’île.
Au cap de Chryssopigi se trouve le monastère de la Vierge de Chryssopigi, la patronne de Sifnos, dont la fête est célébrée le jour de l’Ascension. Le point d’orgue de la fête de Chryssopigi est une procession de l’icône et une veillée qui attirent chaque année des centaines de pèlerins.
L’île de Sifnos pousse à l’émerveillement par des panoramas exceptionnels, mais aussi par la découverte de sa capitale et l’incroyable village de Kastro. Datant de la période médiévale, le village est construit sur l’emplacement de la cité antique dont il conserve des vestiges importants. Il est bâti selon un modèle qui assurait aux habitants une meilleure protection face aux attaques des envahisseurs. Construites de façon concentrique, leurs murs extérieurs mitoyens forment un rempart. On retrouve ce mode de construction sur toute l’île.
Fleuron d’un art de vivre typiquement grec, réputée pour sa gastronomie, et son artisanat local , Sifnos incarne un équilibre rare entre nature, culture, et raffinement. Loin de l’exubérance des villes du pays, nous y avons trouvé une Grèce discrète, voire intime, à l’écart des foules.




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