Athènes : après Cagliari, Oudna près de Tunis, Agrigente, La Valette, Pylos, Cythère, Milos, Sifnos, et Kythnos, nous voici parvenus à destination de notre voyage en Méditerranée.
Comment se lasser d’une ville autant chargée d’histoire. Il y a tellement de monuments antiques à voir que plusieurs séjours ne suffisent pas pour s’assurer d’en avoir fait le tour. L’ancienne ville fait l’objet de toutes les attentions. Certains archéologues s’emploient à la reconstitution des édifices, d’autres poursuivent les fouilles dans les entrailles de la ville, et des équipes de conservateurs oeuvrent inlassablement dans les musées, afin de proposer aux touristes et aux connaisseurs, les fantastiques témoignages d’une cité reconnue pour être le berceau des civilisations occidentales.
Au cours de cette nouvelle découverte d’Athènes, nous sommes tombés en pâmoison devant le nouveau musée de l’Acropole. Que d’émotions devant les pièces majeures de l’Âge d’Or d’Athènes ! Voir pour la première fois les statues originales des Cariatides, et la reconstitution de la frise du Parthénon, fut un moment magique.
Mais nous avons été littéralement « cueillis », dès l’entrée du musée. Le large couloir bordé de vitrines qui ouvre l’accès aux premières pièces à visiter nous a retenu un bien long moment. De multiples petites statuettes de personnages ou d’animaux familiers étaient alignées, par thème. Et lorsque vint les explications de l’audio-conférencier, c’est avec une tendresse toute particulière que nous les avons détaillés. Les images des enfants qui manipulaient leurs jouets tout en se racontant des histoires sollicitèrent précisément notre imagination. Oui. Nous avions devant nous leurs jouets. Datant de plus de 5.000 années, ils étaient vraiment proches de ceux de nos propres enfants.
À peine remis de cette visite inoubliable, à la sortie du nouveau musée de l’Acropole, se trouvaient sous nos pieds des vestiges tout récemment exhumés. Nous avons pu déambuler sous la ville d’Athènes, entre des bâtiments privés, des ruelles, et des lieux publics, qui formaient la mégalopole dans l’antiquité. « Exceptionnel » est un mot bien faible pour résumer ce que l’on a pu voir.
Quant à la mégalopole moderne, elle est toujours le symbole de super-activité que connaissent la plupart des grandes villes grecques. Construite aux pieds de l’Acropole, et enserrée par la topographie des lieux, Athènes peinent à devenir une ville aérée. Elle ne possède que très peu d’espaces verts, souffre en permanence de la pollution de l’air, de chaleurs étouffantes, (quand il ne s’agit pas de fumées étouffantes des feux de plus en plus nombreux), d’embouteillages chroniques, et d’un haut niveau de décibels. Il faut avouer que la présence des touristes et la prolifération des cars ne font rien pour tempérer l’atmosphère des lieux. Néanmoins, cela n’empêche pas les grecs d’aimer leur capitale, bouillonnante à souhait. Une cité où il se passe toujours quelque chose.






hervé Ganem
/ 26 juillet 2025Excellent Pascal comment se nomme cette zone souterraine et comment y parvenir ? Bises à vous deux
Envoyé avec Gmail Mobile Dr HB GANEM
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