La Vie, ici et maintenant !


Durée de lecture : 2mn 35s

Il y a des jours où la vie nous semble tellement difficile … Des matins, où avant même de poser le pied hors du lit, nous savons déjà que la journée va être compliquée … Pas moyen de nous raisonner, de raisonner tout court, ou de relativiser, même si nous le savons bien, oui, même si nous savons bien que, pour d’autres, c’est encore moins évident.

Mais, rien à faire … Il y a des périodes comme cela, où rien ne va plus ! Au grand casino de la vie, on se persuade que, quoique l’on puisse décider, quoique l’on puisse entreprendre, au final, on va jouer perdant.
Alors, on passe la main, on attend, on tétanise. Mais hélas, lorsque l’on cherche à se dérober, la vie n’en a cure et se rappelle à nous … somme toute fort heureusement.
Parce que la Vie, elle, n’attend pas. Et non seulement elle n’attend pas, mais elle frappe avec entêtement à la porte de notre conscience, comme une guêpe le fait contre une vitre close.

Et oui, la vie, c’est se lever, avancer, prendre des risques, faire des choix.
Ah mais, décider … quel traquenard ! Mais quelle décision prendre ? Comment vais-je être sûr de prendre la bonne décision ?
Et comment ne pas m’identifier à ce personnage du film de Jean-Luc Godard qui court de porte en porte dans un couloir désert et sinistre, sans pouvoir trouver quiconque … à moins qu’il ne cherche en fait une issue ?
Il parait qu’une bonne décision est une décision prise pour les bonnes raisons et non pas sur les résultats engendrés … Jolie formule ! Et qui plus est, il parait que les raisons ne doivent être ni émotives, ni l’expression d’un désir superficiel ou encore d’une réaction impulsive … Non mais sans blagues ?! Encore un truc d’un coach en développement personnel, ou d’un conseiller en management premier de la classe et bardé de diplôme … Facile à dire quand on n’est pas concerné ! J’aimerais bien les voir, ces forts en thème, face à leurs propres problèmes … Parce que, vous l’avez remarqué, quand les neurones s’emballent, ou s’emmêlent les dendrites, les choses sont moins évidentes … mais alors beaucoup moins évidentes.
Certes ! Seulement voilà, ces considérations vengeresses ne me font pas avancer…

Avancer ? Mais pour aller où ? … C’est vrai, quel que soit le côté vers lequel je me tourne, il n’y a que des miroirs ; des miroirs qui reflètent mes interrogations ou mes problèmes.
C’est le temps du doute perpétuel.
Mes raisonnements s’effondrent, le sol se dérobe sous mes pieds. Les solutions m’échappent, à tel point que bientôt se profilent les grandes questions existentielles : Qui suis-je ? Où suis-je ? … Dans quel état gère ? …
Et cette vie, toujours elle, cette vie sinon bien pourrie, tout au moins si rebelle…

Bon ! allez, stop ! Le moment est venu d’allumer la lumière pour le Jedi que je suis. Je ne céderai pas un pouce de terrain supplémentaire à l’emprise du côté obscure. Il est temps de revenir sur terre et de reprendre mes esprits. Il n’est plus temps de délirer, car au-delà de toute croyance, il n’y a pas une vie parfaite qui nous attend quelque part. Elle est ici et maintenant !

La vie est une chance, saisis-la.
La vie est beauté, admire-la.
La vie est une béatitude, savoure-la.
La vie est un rêve, fais-en une réalité.
La vie est un défi, fais-lui face.
La vie est un devoir, accomplis-le.
La vie est un jeu, joue-le.
La vie est précieuse, prends-en soin.
La vie est une richesse, conserve-la.
La vie est amour, jouis-en.
La vie est un mystère, perce-le.
La vie est une promesse, remplis-la.
La vie est tristesse, surmonte-la.
La vie est un hymne, chante-le.
La vie est un combat, accepte-le.
La vie est une tragédie, prends-la à bras-le-corps.
La vie est une aventure, ose-la.
La vie est bonheur, mérite-le.
La vie est la vie, défends-la !

Mère Teresa

*****
Toujours être là
Sans parfois donner le La
Et nous sommes las …

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7 Commentaires

  1. Bonjour Pascal. Ton article, ainsi que le poème cité à la fin, m’ont ému au plus haut point. Et ils me remettent en mémoire ce texte de Rudyard Kipling intitulé « Le risque » :

    La croissance est l’un des besoins les plus urgents.
    L’arbre perce la terre, la larve se transforme en papillon, l’enfant devient adolescent. On se doit de grandir et de répondre à ses besoins changeants si l’on veut se sentir pleinement vivant.
    Les gens les plus heureux sont ceux qui ont le courage de croître. et de prendre des risques pour vivre en fonction de leurs valeurs.

    Et même si…

     Rire, c’est risquer d’être ridicule…
     Pleurer, c’est risquer d’avoir l’air sentimental…
     Tendre la main vers l’autre, c’est risquer de s’impliquer…
     Montrer ses sentiments, c’est risquer de dévoiler son Moi authentique.
     Exprimer ses sentiments, c’est risquer de révéler sa véritable nature…
     Exposer ses rêves et ses idéaux, c’est risquer de les perdre…
     Aimer, c’est risquer de ne pas être aimé en retour…
     Vivre, c’est risquer la mort…
     Espérer, c’est prendre le risque du désespoir..
     Essayer, c’est risquer l’échec…

    …On doit risquer. Car le plus grand danger est de ne prendre aucun risque.
    La personne qui ne risque rien ne fait rien, n’a rien et n’est rien. Elle évite peut-être la souffrance et le chagrin, mais elle ne peut rien apprendre, rien ressentir, elle ne peut ni vivre, ni croître. Enchaînée dans ses certitudes, elle en est esclave et a perdu sa liberté.

    Seule la personne qui prend des risques est libre.

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    • Hello Bernard,

      Une « éloge » du risque à laquelle, bien évidemment, j’adhère. Merci de celle belle référence.
      Une réflexion cependant sur le paragraphe introducteur, et plus particulièrement sur la toute 1ère phrase :
      « La croissance est l’un des besoins les plus urgents ».
      S’il ne pouvait avoir aucun débat à ce propos du temps de Kipling, je crois aujourd’hui urgent, pour l’espèce humaine, de revoir le concept de croissance tant sur le plan économique que social. Mais ceci, me diras-tu, est une toute autre histoire …

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      • Oui, je suis bien d’accord avec l’ambiguïté du mot « croissance », qui ne revêt pas que des aspects positifs de nos jours…

        En même temps, Kipling illustre aussitôt son propos par des exemples qui, quant à eux, ne souffrent d’aucune ambiguë, pour le coup; et conservent aujourd’hui toute leur pertinence…

        A cet égard, je pense de plus en plus à confectionner un article sous la forme d’un florilège des mots qui possèdent un pouvoir particulièrement clivant, voire qui sont porteurs de nombreux malentendus. Un des plus emblématiques à mes yeux est le mot « pression »… Si ça te dit on pourrait co-ecrire l’article… caiss’ t’ en penses ?

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      • Mais en voilà une bonne idée !
        J’attends un email de ta part pour savoir c’est comment qu’on s’y prend.

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  2. Tiens, ça n’a pas marché… certainement à cause des caractères spéciaux… Désolé. Je re-tente le coup :
    —————-

    La croissance est l’un des besoins les plus urgents.
    L’arbre perce la terre, la larve se transforme en papillon, l’enfant devient adolescent. On se doit de grandir et de répondre à ses besoins changeants si l’on veut se sentir pleinement vivant.
    Les gens les plus heureux sont ceux qui ont le courage de croître. et de prendre des risques pour vivre en fonction de leurs valeurs.

    Et même si…

     Rire, c’est risquer d’être ridicule…
     Pleurer, c’est risquer d’avoir l’air sentimental…
     Tendre la main vers l’autre, c’est risquer de s’impliquer…
     Montrer ses sentiments, c’est risquer de dévoiler son Moi authentique.
     Exprimer ses sentiments, c’est risquer de révéler sa véritable nature…
     Exposer ses rêves et ses idéaux, c’est risquer de les perdre…
     Aimer, c’est risquer de ne pas être aimé en retour…
     Vivre, c’est risquer la mort…
     Espérer, c’est prendre le risque du désespoir..
     Essayer, c’est risquer l’échec…

    …On doit risquer. Car le plus grand danger est de ne prendre aucun risque.
    La personne qui ne risque rien ne fait rien, n’a rien et n’est rien. Elle évite peut-être la souffrance et le chagrin, mais elle ne peut rien apprendre, rien ressentir, elle ne peut ni vivre, ni croître. Enchaînée dans ses certitudes, elle en est esclave et a perdu sa liberté.

    Seule la personne qui prend des risques est libre.

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    • L’un des problèmes de notre société, et peut-être de la société française, est que plus personne n’est véritablement prêt à prendre des risques.
      Le plus souvent, nous sommes beaucoup plus prompts à prendre une assurance pour ceci, et une autre pour cela.

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  3. Un grand merci à Vincent qui m’a permis de rectifier une grossière erreur !
    En effet, dans la 1ère version de ce billet d’humeur, je faisais référence à une scène d’un film attribuée à tort à Hitchcock alors qu’il s’agissait bien de  » Alphaville » de J-L Godard. Serait-ce une « Psychose » de ma part …?

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